Troisième dimanche de Carême

Dieu est fidèle ; il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces (1 Corinthiens, 10, 13).

Dans la tentation, veiller, prier

La vie est là… tantôt « simple et tranquille », tantôt traversée de crises et d’épreuves. L’accepter de la main de Dieu, sans tomber pour autant dans le fatalisme ou dans une morne résignation… oui, cela exige une conversion. Quand il évoque les Galiléens assassinés sur ordre de Pilate (Luc 13, 1-9), Jésus appelle les hommes à revenir à Dieu, dans une confiance renouvelée. Il les éclaire, aussi, sur la signification du malheur, qui ne frappe pas forcément ceux qui ont péché, et eux seuls.

A son tour, récapitulant les grandes étapes de l’histoire sainte, Paul parle de ceux qui « ont eu des convoitises mauvaises », et en ont pâti. Tout cela, pour exhorter les chrétiens à rester fermes dans leur foi, quelles que soient les tentations rencontrées en chemin.

La tentation, dans le langage de la Bible, est une mise à l’épreuve de la foi, sous forme de contestation, de murmures, d’idolâtrie ; c’est un piège dans lequel le Tentateur essayera toujours de faire tomber les croyants. Mettant à profit nos faiblesses qu’il connaît si bien, le démon s’applique à saper nos bonnes résolutions, à nous pousser au mal, à se saisir de notre conscience pour y régner. Il tente, surtout, de planter dans les cœurs le germe empoisonné de la suspicion.

Mais Dieu, que nous supplions, jour après jour, à nous sauvegarder du Malin, veille sur les siens. Il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces, affirme, avec son autorité d’apôtre, saint Paul. Quelles que soient nos difficultés, nos épreuves, nos chutes, il nous donnera les moyens de nous en sortir. En prendre conscience, y compter, c’est déjà se convertir. Ecouter sa voix, chercher à déchiffrer sa volonté et à la suivre, c’est déjà se convertir. Sa Providence nous accompagne, et le feu de sa charité brûle, tel dans le buisson ardent, sans s’épuiser.

 

Jésus est venu pour…

Jésus n’est pas venu pour nous détourner de la vie, de cette vie quotidienne, du travail qui est notre gagne-pain, et du pain que nous mangeons en nous asseyant à la table commune.

Jésus est venu pour que nous ayons la vie et que cette vie soit débordante, pour que sa joie soit en nous et que notre joie soit parfaite.

Il ne s’agit donc pas, pour être un chrétien convaincu et parfait, de se retrancher de la vie, mais au contraire de l’aimer avec passion, de la vivre avec plénitude et d’en faire à chaque pas un chef d’œuvre de lumière et d’amour.

Et bien c’est ce que le Christ a fait toute sa vie !

Toute la vie a été glorifiée, toute la vie a été transfigurée par sa présence et chaque réalité a revêtu une dimension infinie.

Il s’agit donc simplement d’entrer dans ce que nous faisons, de le faire bien, de le faire parfaitement,de le faire joyeusement, de le faire en esprit d’offrande et d’amour, et alors, chacune de nos actions deviendra le foyer d’une éternelle communication et tous nos gestes, et toute notre vie, et toute notre existence et tous les mouvements de notre corps, et toutes les fibres de notre chair deviendront elles-mêmes un sacrement où l’amour de Dieu est vécu et chanté.

                                                                                                 Maurice Zundel

Maurice Zundel (1897-1975), prêtre suisse, mena une vie de prédicateur itinérant en France et à l’étranger. Docteur en philosophie, mystique, poète, liturgiste, il est l’auteur de plusieurs ouvrages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Norwegian Resident: What has Norway Become?

Delight in Truth

This article was written by a resident of Naustdal (same county as the Bodnariu family) and published in  the newspaper Firda. Translated by Marianne Skanland. Segments posted with permission:

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„Personally I feel strongly for the [Bodnariu] family and I believe they are being treated very unjustly. It is a strange thing that this is what the rest of the world seems to believe also, just not in Norway and especially locally. I think most Norwegians are over-confident that Barnevernet does everything in the best interest of children. Everybody – government ministers, diplomats, county governors – rise to tell in complimentary words about the theoretically fantastic child protection set-up we have, without entering into the real world. I hope from my heart that this is what causes their behaviour.

But I do not believe it. In this case I believe and I feel that it is not.

By good fortune the larger…

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NORWAY’S ANTI-RELIGION MOTIVATION IN THE ABDUCTION OF THE BODNARIU CHILDREN ~ Peter Costea

agnus dei - english + romanian blog

Ireland 4 Bodnariu Family - Norway stop child kidnapping Ireland 4 Bodnariu Family – Norway stop child kidnapping

Questions have abounded whether the Norwegian authorities have been motivated by the Bodnariu Family’s Evangelical faith in abducting their five (5) children in midNovember 2015. They have, and the evidence is plenty. Documents and minutes of meetings have emerged since the abduction showing that as early as October 13, 2015, more than a month before the children were taken into custody, the officials at Naustdal municipality disapproved of the parenting style of the Bodnariu parents believing it, after questioning the children, to be based on the Bible. They plainly state that Barnevernet „is worried that this is a way of upbringing which is justified by the Bible.” The authorities pivoted their contemplated removal of the children on the „attitude” the parents „have to their own faith and way of upbringing when it comes to religion.” The documents also mention that the…

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Deuxième dimanche de Carême

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Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.  Luc 9,2

 « Il est bon que nous soyons ici… »

Voici tout ce que Pierre réussit à balbutier en voyant Jésus « drapé de lumière comme d’un manteau » sur le mont Thabor. La Gloire de Dieu, visible, enveloppe le Maître.

Moïse et Elie s’entretiennent avec lui : c’est le ciel descendu sur la terre ! Pierre est bouleversé, ne sait pas quoi penser ; l’idée lui vient alors d’agir.

« Faisons donc trois tentes », propose-t-il. Mais « il ne sait pas ce qu’il dit ».

« Est-ce toi qui me bâtiras une maison ? » avait demandé le Seigneur au roi David, dix siècles plus tôt. Pierre ne dressera donc pas de tente sur le Thabor, pas plus que David de temple en dur. Pis encore, le chef des apôtres ne sera même pas capable de suivre Jésus jusqu’à la croix.

Nous aimerions parfois « capter » la grâce et lui construire, à notre idée, « une maison ». Mais de telles vues sont forcément courtes. Nos meilleures intentions peuvent nous mener droit dans le mur, avant que nous ne comprenions que l’initiative est à laisser à plus grand que soi.

Le chemin de la lumière passe par la croix de Jésus, allaient l’apprendre les apôtres. C’est ce que nous enseigne toute notre vie avec Dieu. Après le bonheur transfigurant du Thabor, il faut descendre dans la plaine, là où nous attendent nos frères et nos sœurs. La rencontre avec Dieu passe par la rencontre avec nos proches, quels qu’ils soient, de notre race ou pas.

Avant que ne brille sur nous, sans obstacles, la lumière du Christ, une conversion en profondeur est indispensable.

Se convertir, qu’est-ce, sinon laisser Dieu faire son œuvre en nos cœurs larges ouverts… ? Au cours de ce Jubilé, l’Église sera encore davantage appelée à soigner les blessures, à les soulager avec l’huile de la consolation, à les panser avec la miséricorde et à les soigner par la solidarité et l’attention. Ne tombons pas dans l’indifférence qui humilie, dans l’habitude qui anesthésie l’âme et empêche de découvrir la nouveauté, dans le cynisme destructeur.  Pape François

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