via Numai familia doctrinei bisericești merită numele de familie?
Arhivele lunare: septembrie 2018
Am citit…
… câteva rânduri dintr-un articol despre mult discutatul referendum. Semnate Andrei Cornea.
„… victoria referendumului va însemna o slăbire simbolică accentuată a caracterului secular al statului, în situația în care bisericile și mai ales BOR susțin direct și indirect noua definiție constituțională a familiei și în situația în care o majoritate conservatoare a populației le va urma. Știu că sunt destui pentru care asta e o veste bună. Dar nici măcar ei nu pot nega că democrațiile liberale occidentale – exemplul cel mai strălucit sunt Statele Unite – s-au clădit pe ideea separării statului de biserici și a neutralității sale.
Nu pretind bisericilor de orice rit și confesiune să oficieze căsătorii între homosexuali; dar sunt contra ideii că aceleași biserici au dreptul să ceară și să obțină ca statul să nu oficieze anumite căsătorii civile, pe motiv că ele nu respectă „morala creștină“. Fără îndoială, creștinismul și Biblia reprezintă marea sursă a moralității europene contemporane (deși nu unica), dar interpretarea acestei surse a fost și este întotdeauna problematică și contradictorie. Despre voia lui Dumnezeu s-au scris, spus și pretins nenumărate lucruri, adesea puțin concordante între ele și variind enorm de la epocă la epocă, căci de profeți – mari și mici – nu s-a dus niciodată lipsă. De aceea, părinții liberalismului au conchis că e preferabil și înțelept ca statul să nu impună unor minorități nevătămătoare morala unor biserici, oricât de puternice ar fi aceste biserici care, totuși, nu pot pretinde să fie considerate „biserici de stat“. Pe scurt, susțin, în spiritul acestui liberalism care azi unora li se pare depășit, că felul în care fiecare om își trăiește viața, în măsura în care acest fel nu dăunează altora, este numai problema lui, iar statul nu are niciun drept să privilegieze prin legi și orice altceva un anume fel de viață (fie și declarat destul de abuziv „familie tradițională“) în detrimentul altuia, indiferent de ceea ce pretind bisericile că li s-ar fi dat prin revelație divină.”
https://revista22.ro/70273385/pentru-boicot.html
In ce ma priveste, regret nespus sustinerea de catre mai multe Biserici din România a unei absurditati evidente, croite pe tiparul drobului de sare.
Once Upon A Time In Paris
Satie & Edouard Cortès
„Eu pot pentru că tu eşti mic!”
Eu pot să te pun forțat la colț pentru că mi-ai răspuns şi n-ai stat cu ochii plecați. Eu pot să fac asta pentru că tu eşti mic! Eu pot să îți pun o ştampilă pe frunte pentru că nu ai dormit, ci ai stat cu ochii deschişi în pat şi asta înseamnă că ai […]
The Lord Bless You and Keep You
Today, September 2018, Yom Tov. Sukkot festival.
But the blessing, of course, is for all God’s children…
Wikipedia:
The Priestly Blessing or priestly benediction, (Hebrew: ברכת כהנים; translit. birkat kohanim), also known in rabbinic literature as raising of the hands (Hebrew nesiat kapayim), or Dukhanen (Yiddish from the Hebrew word dukhan – platform – because the blessing is given from a raised rostrum), is a Hebrew prayer recited by Kohanim (the Hebrew Priests, descendants of Aaron).
According to the Torah, Aaron blessed the people after offering sacrifices, and YHWH promises that „I will place my name on their hands” (the Kohanim’s hands) „and bless them” (the Jews receiving the blessing).
Numbers 6, 23-26
„Piranesi contemporaneo!!! Che bello!”
tps://www.facebook.com/architecturedraftsman
Trei fețe tradiționale ale hoției — dilemaveche.ro
În metrou sau în tramvai, șuții se plasează imediat lîngă tine dacă ești supărat sau îngîndurat. Te „citesc“. Bătrînețea sau semnele bolii nu-i vor înduioșa nciodată: fraierul rămîne fraier. Este ceva ce n-ar face un șuț? Polițiștii cred că nu. Ca să-și scape pielea, un șuț poate să te „înțepe“, sau chiar să te „taie“…
Le Jour du Grand Pardon
Wikipedia, fragments d’article
Yom Kippour (hébreu : יום הכיפורים Yom Hakippourim « le jour des propitiations »), également appelé le Jour du Grand Pardon, est une fête juive considérée comme la plus sainte de l’année juive.
Observé le dixième jour du mois de tishri, en terre d’Israël comme en diaspora, le jour représente la culmination d’une période pénitentielle de dix ou quarante jours selon qu’elle est inaugurée à Roch Hachana ou au mois d’eloul. Il a lieu, selon les années, en septembre ou en octobre dans le calendrier grégorien.
Outre un chômage et un jeûne complets, Yom Kippour est marqué par d’autres rites de mortification. Cinq offices de prière, de nombreuses compositions liturgiques, et autres coutumes dont le jeûne de la parole viennent renforcer l’atmosphère austère et solennelle du jour.
Dans la Bible hébraïque
Lorsque Moïse reçoit sur le mont Sinaï les tables de la loi, un jour par an, « éminemment saint devant Dieu » est prévu pour la purification de l’autel de l’encens, situé derrière le voile dans le saint des saints. Aaron doit recouvrir les cornes de cet autel avec le sang des offrandes expiatoires de propitiation (Exode 30:1-10). Cependant Moïse doit redescendre en hâte car son peuple a, en son absence, érigé un veau d’or (Exode 32:7-15).
Lors de l’inauguration du Tabernacle, les deux fils aînés d’Aaron meurent, faute d’avoir respecté les instructions concernant l’encens (Lévitique 10:1-3). Après leur mort, Dieu prescrit un nouveau rituel de propitiation des fautes dans le sanctuaire, chargé de purifier non seulement le sanctuaire mais aussi le peuple. Il comporte, outre les offrandes, l’envoi dans le désert d’un bouc chargé de toutes les fautes d’Israël (Lévitique 16:1-28). Ce rituel est fixé au « dixième jour du septième mois » et défini comme un shabbat shabbaton (« sabbat solennel »), jour annuel de chômage généralisé et de mortification des âmes pour toutes les générations (Lévitique 16:29-34).
Ces prescriptions, à observer du soir du neuvième jour au soir du dixième jour du mois, sont rappelées plus loin ; il est ajouté que quiconque n’observerait pas le chômage ou la mortification, s’expose à être retranché du peuple (Lévitique 23:26-32).
C’est aussi à la fin de ce jour qu’il est prescrit de faire retentir dans tout le pays le son du chofar au terme de sept cycles de sept ans afin de marquer la cinquantième année du jubilé, où les habitants du pays recouvrent leur liberté et leurs biens (Lévitique 25:9-10).
Peut-être est-ce ce jour, avec ses pratiques et ses offrandes (Nombres 29:7-11), qu’évoque Isaïe pour proclamer que Dieu demande avant tout des dispositions éthiques saines et traduites en actes (Isaïe 58:1-8). Le prophète ne mentionne cependant pas Yom Kippournommément et il n’apparaît plus dans la Bible de façon explicite. Ézéchiel indique bien recevoir des visions au commencement de l’année, le dix du mois (soit le dixième jour du septième mois selon l’exégèse rabbinique1) mais il ne mentionne ni le jeûne ni le rite (Ézéchiel 40:1) ; il prophétise d’autre part qu’après la reconstruction du Temple, deux jours seront consacrés à la purification du sanctuaire et à la propitiation des fautes au moyen du sang d’un taureau expiatoire mais ils ont lieu au premier et au septième jour du premier mois (Ézéchiel 45:18-20). Yom Kippour ne coïncide pas non plus avec les jeûnes de Zacharie (Zacharie 7:1-5) ni avec celui d’Ezra et Néhémie (Néhémie 9:1), bien que Roch Hachana et Souccot qui ont respectivement lieu avant et après Yom Kippour soient mentionnés (Néhémie chap. 8 & 9).
Ce silence prophétique a conduit à des spéculations diverses : l’une d’elles, basée sur la version grecque d’Ézéchiel (qui ne lit pas le « septième jour du premier mois » mais le « premier jour du septième mois2 ») et de l’apparente tendance de ce prophète à faire commencer le mois au dixième jour (Ezéchiel 40:1), déduit que ces versets d’Ézéchiel constitueraient la première trace du jour des propitiations et que les versets apparaissant comme antérieurs dans la Bible auraient été ultérieurement rédigés3. La tradition rabbinique laisse entendre quant à elle, fût-ce allusivement, que ce culte aurait bien eu lieu à l’époque de l’arche de l’alliance4.
Tous s’accordent cependant pour reconnaître à ce jour une importance centrale à l’époque du second Temple3.
- cf. T.B. Arakhin 12a.
- Version grecque d’Ézéchiel 45 et sa traduction en anglais [archive].
- Jewish Encyclopedia 1906.
Le parenting, bon ou moins bon ?
Selon Alison Gropnik, psychologue de l’enfance, pas du tout, car anxiogène et inadapté.
„Quelque chose a changé à la fin du 20e siècle. Les parents ont eu des enfants beaucoup plus tard, à 30 ou 40 ans, sans pour autant avoir acquis une quelconque expérience sur la manière d’en prendre soin. Lorsque vient l’heure de devenir parent, ils pensent devoir procéder de la même façon qu’en étudiant ou en travaillant, c’est-à-dire en suivant des modèles, en visant des compétences et buts à atteindre. En réponse, on voit apparaître une myriade de « modes d’emploi », qui passent par des livres, des sites Internet, des émissions spécialisées, des magazines, des associations… C’est ce que j’appelle le modèle du parenting. Les traditions d’autrefois ont été remplacées par des prescriptions qui touchent aussi bien au développement qu’à la socialisation, à la scolarité ou la santé des enfants… Il faudrait apprendre à être parent de manière professionnelle, tout comme on apprendrait à devenir journaliste ou manager.
Que reprochez-vous à ce modèle, qui repose pourtant sur la volonté de bien faire ?
Bien sûr, nous voulons tous que nos enfants soient heureux, qu’ils réussissent ! Difficile donc de ne pas réfléchir à ce qu’il faut faire pour les éduquer au mieux. Mais ce que je tente de montrer, c’est que ce que vous faites pour votre enfant n’a d’impact que parce que vous êtes la personne que vous êtes, dans une relation d’amour particulière entre deux êtres uniques. Alors que le modèle du parenting tente d’imposer l’idée que ce que vous faites juste en vous occupant d’un enfant dont vous souhaitez prendre soin est insuffisant. Ce modèle ne fait que renforcer l’anxiété des parents. Ils ont le sentiment de ne jamais en faire assez : il faudrait suivre les devoirs avec soin sinon l’enfant sera en échec, éviter la télévision mauvaise pour le cerveau, faire faire du piano, répondre immédiatement aux pleurs, proposer telles activités d’éveil… Cette tendance, qui est née aux États-Unis, complique considérablement l’expérience des parents, en entraînant plus de stress que nécessaire. Et au-dessus de la tête des enfants, un nuage d’attentes angoissantes est apparu, qui stagne…
Plus fondamentalement, ce modèle du parenting repose sur une idée fausse, selon laquelle il y aurait une manière universelle d’éduquer les enfants, qui transcenderait toutes les générations. Or, la science de l’évolution nous apprend précisément que chaque génération produit des personnes très différentes par rapport aux générations précédentes, si bien que les préconisations d’aujourd’hui ont toutes les chances de varier demain. Façonner les enfants à nos idéaux du moment est donc non seulement futile, mais même néfaste, car cela peut entraver la capacité d’adaptation de nos enfants aux changements à venir.”
„Love rests on two pillars: surrender and autonomy”
Rilke to a young poet:
I hold this to be the highest task of a bond between two people: that each should stand guard over the solitude of the other. For, if it lies in the nature of indifference and of the crowd to recognize no solitude, then love and friendship are there for the purpose of continually providing the opportunity for solitude. And only those are the true sharings which rhythmically interrupt periods of deep isolation.
A century before psychologist Esther Perel asserted in her landmark book on the central paradox of relationships that “love rests on two pillars: surrender and autonomy” because “our need for togetherness exists alongside our need for separateness,” Rilke considers how our cultural constructs around what it means to be coupled obstruct happiness in union:
It is a question in marriage, to my feeling, not of creating a quick community of spirit by tearing down and destroying all boundaries, but rather a good marriage is that in which each appoints the other guardian of his solitude, and shows him this confidence, the greatest in his power to bestow. A togetherness between two people is an impossibility, and where it seems, nevertheless, to exist, it is a narrowing, a reciprocal agreement which robs either one party or both of his fullest freedom and development. But, once the realization is accepted that even between the closest human beings infinite distances continue to exist, a wonderful living side by side can grow up, if they succeed in loving the distance between them which makes it possible for each to see the other whole and against a wide sky!
Therefore this too must be the standard for rejection or choice: whether one is willing to stand guard over the solitude of a person and whether one is inclined to set this same person at the gate of one’s own solitude, of which he learns only through that which steps, festively clothed, out of the great darkness.
https://www.brainpickings.org/2018/09/03/rilke-love-marriage/
1902 portrait of Rainer Maria Rilke by Helmuth Westhoff, Rilke’s brother-in-law