LA MULTI ANI 2020!

https://www.bbc.com/news/in-pictures-50807292, Esther Johnson

A sunflower struggling to bloom

Din Numeri 6

22 Domnul a vorbit lui Moise şi a zis:

23 „Vorbeşte lui Aaron şi fiilor lui şi spune-le: ‘Aşa să binecuvântaţi pe copiii lui Israel şi să le ziceţi:

24 «Domnul să te binecuvânteze şi să te păzească!

25 Domnul să facă să lumineze Faţa Lui peste tine şi să Se îndure de tine!

26 Domnul să-Şi înalţe Faţa peste tine şi să-ţi dea pacea!»

27 Astfel să pună Numele Meu peste copiii lui Israel, şi Eu îi voi binecuvânta.’”

 

„There are four types of men in this world…”

“There are four types of men in this world:

1. The man who knows, and knows that he knows; he is wise, so consult him.

2. The man who knows, but doesn’t know that he knows; help him not forget what he knows.

3. The man who knows not, and knows that he knows not; teach him.

4. Finally, there is the man who knows not but pretends that he knows; he is a fool, so avoid him.”

Solomon Ibn Gabirol

Ibn Gabirol, in full Solomon ben Yehuda Ibn Gabirol, Arabic Abū Ayyūb Sulaymān ibn Yaḥyā ibn Gabirūt, Latin Avicebron or Avencebrol, (born c. 1022, Málaga, caliphate of Córdoba—died c. 1058/70, Valencia, kingdom of Valencia), one of the outstanding figures of the Hebrew school of religious and secular poetry during the Jewish Golden Age in Moorish Spain. He was also an important Neoplatonic philosopher.

Le premier exil du Seigneur

29 décembre 2019
SAINTE FAMILLE (A)

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
(2,13-15.19-23)
Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur
apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends
l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à
ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant
pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit
l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta
jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la
parole du Seigneur prononcée par le prophète :
‘D’Égypte, j’ai appelé mon fils.’ Après la mort d’Hérode,
voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph
en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa
mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux
qui en voulaient à la vie de l’enfant. » Joseph se leva, prit
l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël. Mais,
apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de
son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en
songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter
dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie
la parole dite par les prophètes : ‘Il sera appelé Nazaréen.’

PROTECTION RAPPROCHÉE
Voici des débuts d’existence pour le moins mouvementés. A peine dans la vie, c’est la mort qui menace l’enfant
et oblige toute la famille à vivre un exode salvateur. Paradoxe de ce pays, l’Egypte, que les ancêtres ont fui,
devenu un abri pour s’extraire de la folie meurtrière du roi.
Mais la vie de l’enfant est sous la haute protection de l’ange du Seigneur qui guide Joseph dans tous ses
mouvements. Son obéissance est totale. Pourtant, la peur n’est pas absente du périple. La chair reste marquée
par la mémoire du mal en quête de sa proie. La peur devient la compagne mal aimée qui dicte aussi les
mouvements. Qu’importe. Ce qui est à l’œuvre, c’est quelque chose de bien plus puissant que ce qui semble
contenir la vie et la restreindre. La vie est en marche vers un accomplissement. Tout est compris dans la
grande histoire du salut de tout un peuple. Le prix de sa libération définitive est assumé par cette petite famille
dans la tribulation depuis le début de leur propre histoire. Mais le ciel veille sur la terre. La sainte famille
ressemble à tant d’autres aujourd’hui. Mais au coeur de la tribulation, il est difficile de reconnaître la main qui
mène et protège, de voir plus loin que le danger que l’on fuit, ou que l’abri que l’on recherche. L’existence
menacée n’est pas immédiatement dans la perception du sens. D’ailleurs, faut-il trouver un sens à l’absurde
du meurtre et du mal ? Le sens apparaît au bout de l’histoire. Il nous échoit à nous qui la voyons se reproduire.
Le sens doit pouvoir prévaloir sur la peur qui nous étreint. Vivre est victoire permanente sur le mal qui semble
menacer à chaque coin de rue. La peur pourrait nous faire abdiquer et nous replier en attendant des jours
meilleurs. Mais Jésus et sa famille nous tracent le chemin devant l’adversité. C’est un travail d’écoute qu’il
nous faut accomplir. Ecoute de l’histoire dans l’histoire. Ecoute du mouvement profond du temps. Ecoute de
ses résonances dans notre propre histoire. Jésus l’a traversée pour se l’associer. Sa Visitation est pour une
transfiguration. Nous savons par la croix que l’amour aura le dernier mot. Et pour cette traversée du mal qui
touche nos existences, il nous faut des gardiens qui nous rappellent le sens et nous aident à garder mémoire
de la victoire acquise par Jésus, embrassant toutes nos histoires. Le phare de nos vies est dressé. A nous de
le regarder.

Marie-Dominique Minassian
Equipe Evangile@Peinture

 

Jean l’Evangéliste, un témoin de choix

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Première lettre de saint Jean 1,1-4.

Bien-aimés, ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons.
Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite.

D’une catéchèse du pape Benoît XVI

Le culte de Jean apôtre s’affirma à partir de la ville d’Ephèse, où, selon une antique tradition, il oeuvra long-temps, y mourant à la fin à un âge extraordinairement avancé, sous l’empereur Trajan. A Ephèse, l’empereur Justinien, au VI siècle, fit construire en son honneur une grande basilique, dont il reste aujourd’hui encore des ruines imposantes. Précisément en Orient, il a joui et jouit encore d’une grande vénération. Dans l’iconographie byzantine, il est souvent représenté très âgé – selon la tradition il mourut sous l’empereur Trajan – et dans l’acte d’une intense contemplation, presque dans l’attitude de quelqu’un qui invite au silence.

En effet, sans un recueillement approprié, il n’est pas possible de s’approcher du mystère suprême de Dieu et de sa révélation. Cela explique pourquoi, il y a des années, le Patriarche oecuménique de Constantinople, Athénagoras, celui que le Pape Paul VI embrassa lors d’une mémorable rencontre, affirma: „Jean est à l’origine de notre plus haute spiritualité. Comme lui, les „silencieux” connaissent ce mystérieux échange de coeurs, invoquent la présence de Jean et leur coeur s’enflamme” (O. Clément, Dialogues avec Athénagoras, Turin 1972, p. 159). Que le Seigneur nous aide à nous mettre à l’école de Jean pour apprendre la grande leçon de l’amour de manière à nous sentir aimés par le Christ „jusqu’au bout” (Jn 13, 1) et donner notre vie pour lui.

Saint Etienne, diacre et premier martyr ( 35)

Fête de saint Étienne, premier martyr, vers l’an 34. Homme rempli de foi et d’Esprit Saint, premier des Sept que les Apôtres choisirent comme coopérateurs de leur ministère, il fut aussi le premier des disciples du Seigneur à verser son sang à Jérusalem, portant témoignage au Christ Jésus, qu’il affirma voir debout dans la gloire à la droite du Père et, pendant qu’on le lapidait, il priait pour ses persécuteurs.

Martyrologe romain

Étienne qui porte un nom grec (stephanos, le couronné) apparaît parmi les disciples des apôtres dans la première communauté chrétienne de Jérusalem. Quand des disputes (ce sont les premières mais, hélas pas les dernières dans l’histoire de l’Église) s’élèvent au sujet des veuves hellénistes et des veuves juives, on pense tout de suite à lui et il devient le premier des sept diacres chargés du service des tables. Il s’en acquitte à merveille sans pour autant se trouver exclu du service de la Parole. Ce n’est pas en effet pour son service de charité qu’il est arrêté mais bien pour avoir, devant des représentants de la „synagogue des Affranchis”, proclamé avec sagesse l’Évangile de Jésus, le Christ.

On le conduit devant le sanhédrin. Il parle. On l’écoute longuement sans l’interrompre. Toute la prédication des apôtres défile dans son discours qui se termine par une vision divine: „Je vois les cieux ouverts et le Fils de l’Homme debout à la droite de Dieu.” C’en est trop. On se saisit de lui, on l’entraîne, on le lapide sous les yeux d’un certain Saul. Étienne meurt comme son Maître, pardonnant et s’abandonnant entre les mains du Père. Il est le premier martyr et, de ce grain tombé en terre, le premier fruit sera la conversion de Saul sur le chemin de Damas, pour qui le ciel s’est ouvert aussi. Saint Étienne, premier martyr et saint patron du diocèse - Eglise catholique de Seine et Marne - diocèse de Meaux

Fête de saint Étienne, premier martyr, vers l’an 34. Homme rempli de foi et d’Esprit Saint, premier des Sept que les Apôtres choisirent comme coopérateurs de leur ministère, il fut aussi le premier des disciples du Seigneur à verser son sang à Jérusalem, portant témoignage au Christ Jésus, qu’il affirma voir debout dans la gloire à la droite du Père et, pendant qu’on le lapidait, il priait pour ses persécuteurs.

Martyrologe romain

In the beginning was the Word

A Journey into Faith with Father Thomas Keating

Christmas

In the beginning was the Word,

and the Word was with God,

and the Word was God.

He was in the beginning with God.

All things came to be through Him,

and without Him nothing came to be.

What came to be through Him was life,

and this life was the light of the human race;

the Light shines in the darkness,

and the darkness has not overcome it …

The true Light, which enlightens everyone,

was coming into the world. He was in the world,

and the world came to be through Him,

but the world did not know Him.

He came to His own,

but His own people did not accept Him.

But to those who did accept Him

He gave power to become children of God,

to those who believe in His name,

who were born not of blood nor by human choice

nor by the will of man, but of God.

And the word became flesh

and made His dwelling among us,

and we saw His glory, the glory as of the

Father’s only Son, full of grace and truth.

John 1:1-5, 9-14

Jesus did not merely assume a human body and soul; He assumed the actual human condition in its entirety, including the instinctual needs of human nature and the cultural conditioning of His time … ‘The Word was made flesh’ signifies that by taking the human condition upon Himself with all its consequences, Jesus introduced into the entire human family the principle of transcendence, giving the evolutionary process a decisive thrust toward God-consciousness … ‘To everyone who received Him, He gave power to become the children of God,’ that is, to know their Divine Source …

The joy of Christmas is the intuition that all limitations to growth into higher states of consciousness have been overcome. The Divine Light cuts across all darkness, prejudice, preconceived ideas, prepackaged values, false expectations, phoniness and hypocrisy. It presents us with the truth. To act out of the truth is to make Christ grow not only in ourselves, but in others. The humdrum duties and events of daily life become sacramental, shot through with eternal implications.

Now is the time of salvation …

Now it the time

when the whole of divine mercy

is available …

Now is the time to risk further growth.

The light of Christmas is an explosion of insight changing our whole idea of God. Our childish ways of thinking of God are left behind. As we turn our enchanted gaze toward the Babe in the crib, our inmost being opens to the new consciousness that the Babe has brought to the world.

The Mystery of Christ

Practice

On this Christmas day,

intend to unite Divine Light and Love

with giving, receiving, and preparing the Christmas celebration.

Light the Christmas candle.

–––

God of Love, Father of all,

the darkness that covered the earth

has given way to the bright dawn

of Your Word made flesh.

Make us a people of this light.

Make us faithful to Your Word.

that we may bring your life to the waiting world.

Grant this through Christ our Lord.

AMEN.

«Peste cei care locuiau în ținutul întunecat a strălucit o lumină» (Is 9,1)

Predica Sfântului Părinte Papa Francisc
la Liturghia din noaptea de Crăciun
Bazilica San Pietro, 24 decembrie 2019

«Peste cei care locuiau în ținutul întunecat a strălucit o lumină» (Is 9,1). Această profeție din Prima Lectură se împlinește în Evanghelie: într-adevăr, în timp ce păstorii vegheau noaptea în ținuturile lor, «slava Domnului i-a învăluit în lumină» (Lc 2,9). În noaptea pământului a apărut o lumină din cer. Ce semnificație are această lumină apărută în întuneric? Răspunsul ni-l sugerează Apostolul Paul, care ne-a spus: «A apărut harul lui Dumnezeu». Harul lui Dumnezeu, care «s-a arătat ca mântuitor pentru toți oamenii» (Tit 2,11), în această noapte a învăluit omenirea.

Dar ce este acest har? Este iubirea dumnezeiască, iubirea care transformă viața, reînnoiește istoria, eliberează de rău, aduce pace și bucurie în suflet. În această noapte ni s-a arătat iubirea lui Dumnezeu: este Isus. În Isus, Cel Preaînalt s-a făcut mic, pentru a fi iubit de noi. În Isus, Dumnezeu s-a făcut Prunc, pentru a se lăsa îmbrățișat de noi. Dar, ne mai putem întreba, de ce Sfântul Paul numește venirea lui Dumnezeu în lume „har”? Pentru a ne spune că este cu totul gratuită. În timp ce aici pe pământ totul răspunde logicii lui a da pentru a avea, Dumnezeu vine în mod gratuit. Iubirea lui nu este negociabilă: nu am făcut nimic pentru a o merita și nu o vom putea recompensa niciodată.

A apărut harul lui Dumnezeu. În această noapte ne dăm seama că, în timp ce noi nu am fost la înălțime, El s-a făcut mic pentru noi; în timp ce ne vedeam de ale noastre, El a venit în mijlocul nostru. Crăciunul ne amintește că Dumnezeu continuă să iubească pe fiecare om, chiar și pe cel mai rău. Mie, ție, fiecăruia dintre noi ne spune astăzi: „Te iubesc și te voi iubi întotdeauna, ești prețios în ochii mei”. Dumnezeu nu te iubește pentru că gândești corect și te comporți bine; te iubește și atât. Iubirea lui este necondiționată, nu depinde de tine. Poți avea idei greșite, poți să fi săvârșit orice, însă Domnul nu renunță să te iubească. De câte ori nu credem că Dumnezeu este bun dacă noi suntem buni și că ne pedepsește dacă suntem răi. Nu este așa. Continuă să ne iubească în ciuda păcatelor noastre. Iubirea lui nu se schimbă, nu e capricioasă; este fidelă, e răbdătoare. Iată darul pe care îl descoperim de Crăciun: aflăm cu uimire că Domnul este toată gratuitatea posibilă, toată tandrețea posibilă. Slava lui nu ne orbește, prezența lui nu ne sperie. Se naște în sărăcie deplină, pentru a ne cuceri cu bogăția iubirii sale.

A apărut harul lui Dumnezeu. Harul este sinonim cu frumusețea. În această noapte, în frumusețea iubirii lui Dumnezeu, redescoperim și frumusețea noastră, pentru că suntem iubiți de Dumnezeu. La bine și la rău, în timp de sănătate și de boală, fericiți ori triști, în ochii lui apărem frumoși: nu pentru ceea ce facem, ci pentru ceea ce suntem. În lăuntrul nostru este o frumusețe de neșters, de neatins, o frumusețe care nu poate fi înnăbușită și care este nucleul ființei noastre. Dumnezeu ne amintește astăzi acest lucru, luând cu iubire umanitatea noastră și însușindu-și-o, „unindu-se cu ea” pentru totdeauna.

Într-adevăr, «marea bucurie» vestită în această noapte păstorilor este «a întregului popor». În acei păstori, care nu erau desigur niște sfinți, ne regăsim și noi, cu fragilitățile și slăbiciunile noastre. Așa cum i-a chemat pe ei, Dumnezeu ne cheamă și pe noi, pentru că ne iubește. Și, în nopțile vieții, ne spune și nouă așa cum le-a spus lor: «Nu te teme» (Lc 2,10). Curaj, nu rătăciți încrederea, nu vă pierdeți speranța, nu vă gândiți că a iubi este o pierdere de timp! În această noapte iubirea a învins teama, o nouă speranță a apărut, lumina blândă a lui Dumnezeu a învins întunecimile aroganței omenești. Omenire, Dumnezeu te iubește și pentru tine s-a făcut om, nu mai ești singură!

Iubiți frați și surori, ce e de făcut în fața acestui har? Un singur lucru: să-l primim ca dar. Înainte de a merge în căutarea lui Dumnezeu, să ne lăsăm căutați de El. Să nu pornim de la capacitățile noastre, ci de la harul său, pentru că El, Isus, este Salvatorul. Să ne îndreptăm privirea asupra Pruncului și să ne lăsăm cuprinși de tandrețea sa. Nu vom mai avea scuze pentru a nu ne lăsa iubiți de El: ceea ce în viață e greșit, ceea ce în Biserică nu funcționează, ceea ce în lume nu merge bine nu va mai fi o justificare. Va trece în planul secund, pentru că în fața iubirii nebunești a lui Isus, a unei iubiri care este toată blândețe și apropiere, nu există scuze. Întrebarea este, de Crăciun: „Mă las iubit de Dumnezeu? Mă abandonez în iubirea lui care vine să mă salveze?”.

Un dar atât de mare merită multă recunoștință. A primi harul înseamnă a ști să mulțumești. Însă ne trăim viețile adesea departe de recunoștință. Astăzi este ziua potrivită pentru a ne apropia de tabernacol, de presepiu, de iesle, pentru a spune mulțumesc. Să primim darul care este Isus, pentru ca apoi să devenim dar asemenea lui Isus. A deveni dar înseamnă a da sens vieții. Și este modalitatea cea mai bună pentru a schimba lumea: ne schimbăm noi, se schimbă Biserica, se schimbă istoria când începem să nu mai dorim a-i schimba pe ceilalți, ci pe noi înșine, făcând din viața noastră un dar.

Isus ne-o dovedește în această noapte: nu a schimbat istoria forțând pe careva ori prin puterea cuvintelor, ci prin darul vieții sale. Nu a așteptat să devenim buni pentru a ne iubi, ci ni s-a dăruit cu totul în mod gratuit. Nici noi să nu așteptăm ca aproapele să devină bun pentru a-i face bine, ca Biserica să fie perfectă pentru a o iubi, ca ceilalți să ne aprecieze pentru a-i sluji. Să începem noi. Asta înseamnă să primești darul harului. Iar sfințenia nu înseamnă altceva decât a prețui această gratuitate.

O legendă simpatică povestește că, la nașterea lui Isus, păstorii s-au grăbit spre grotă cu diferite daruri. Fiecare aducea ce avea, unii roadele propriei munci, alții ceva de preț. Dar, în timp ce toți ofereau cu generozitate, era un păstor care nu avea nimic. Era foarte sărac, nu avea nimic de oferit. În timp ce toți se întreceau în a-și prezenta darurile, el stătea deoparte, rușinat. La un moment dat Sfântului Iosif și Maicii Domnului le-a fost greu să primească toate darurile, mai ales Mariei, care trebuia să țină în brațe Pruncul. Atunci, văzându-l pe acel păstor cu mâinile goale, i-a cerut să se apropie. Și i-l puse în brațe pe Isus. Acel păstor, primindu-l, își dădu seama că primise mai mult decât merita, că avea în mâini darul cel mai mare din istorie. Își privi mâinile, acele mâini care i se păreau mereu goale: deveniseră leagănul lui Dumnezeu. S-a simțit iubit și, trecând peste sentimentul de rușine, a început să-l arate celorlalți pe Isus, pentru că nu putea ține pentru sine darul darurilor.

Dragă frate, dragă soră, dacă mâinile tale ți se par goale, dacă-ți vezi inima săracă în iubire, această noapte este pentru tine. A apărut harul lui Dumnezeu pentru a lumina viața ta. Primește-l și va străluci cu putere în tine lumina Crăciunului.

Autor: Papa Francisc
Traducător: Cristina Grigore
Copyright: Libreria Editrice Vaticana; Angelus.com.ro

„There is no room in the inn for such a mystery…”

By Richard Rohr, Center for Action & Contemplation

Celebrating an Eternal Advent
Tuesday, December 24, 2019

 

Image credit: Flight into Egypt (detail), Henry Ossawa Turner, 1923, Metropolitan Museum of Art.

In the first 1200 years of Christianity, the greatest feast was Easter with the high holy days of Holy Week leading up to the celebration of the resurrection of Christ. But in the 13th century, a new person entered the scene: Francis of Assisi felt we didn’t need to wait for God to love us through the cross and resurrection. Francis intuited that the whole thing started with incarnate love, and he popularized what we now take for granted as Christmas, which for many became the greater Christian feast. The Franciscans popularized Christmas. Maybe their intuition was correct.

Francis realized that if God had become flesh—taken on materiality, physicality, humanity—then we didn’t have to wait for Good Friday and Easter to “solve the problem” of human sin; the problem was solved from the beginning. It makes sense that Christmas became the great celebratory feast of Christians because it basically says that it’s good to be human, it’s good to be on this earth, it’s good to be flesh, it’s good to have emotions. We don’t need to be ashamed of any of this. God loves matter and physicality.

With that insight, it’s no wonder Francis went wild over Christmas! (I do, too: my little house is filled with candles at Christmastime.) Francis believed that every tree should be decorated with lights to show their true status as God’s creations! And that’s exactly what we still do 800 years later.

Remember, when we speak of Advent or preparing for Christmas, we’re not just talking about waiting for the little baby Jesus to be born. That already happened 2,000 years ago. In fact, we’re welcoming the Universal Christ, the Cosmic Christ, the Christ that is forever being born in the human soul and into history.

And believe me, we do have to make room, because right now there is no room in the inn for such a mystery. We see things pretty much in their materiality, but we don’t see the light shining through. We don’t see the incarnate spirit that is hidden inside of everything material.

The early Eastern Church, which too few people in the United States and Western Europe are familiar with, made it very clear that the incarnation was a universal principle. Incarnation meant not just that God became Jesus; God said yes to the material universe. God said yes to physicality. Eastern Christianity understands the mystery of incarnation in the universal sense. So it is always Advent. God is forever coming into the world (see John 1:9).

We’re always waiting to see spirit revealing itself through matter. We’re always waiting for matter to become a new form in which spirit is revealed. Whenever that happens, we’re celebrating Christmas. The gifts of incarnation just keep coming. Perhaps this is enlightenment.

Gateway to Presence:
If you want to go deeper with today’s meditation, take note of what word or phrase stands out to you. Come back to that word or phrase throughout the day, being present to its impact and invitation.

Adapted from “An Advent Meditation with Richard Rohr” (Center for Action and Contemplation: 2017), https://vimeo.com/246331333.

Image credit: Flight into Egypt (detail), Henry Ossawa Turner, 1923, Metropolitan Museum of Art.

Saint-Gervais, Paris, aujourd’hui

PSAUME 95/94, 1-7

01 Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut !

02 Allons jusqu’à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le !

03 Oui, le grand Dieu, c’est le Seigneur, le grand roi au-dessus de tous les dieux :

04 il tient en main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui ; 05 à lui la mer, c’est lui qui l’a faite, et les terres, car ses mains les ont pétries.

06 Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits.

07 Oui, il est notre Dieu ; + nous sommes le peuple qu’il conduit, le troupeau guidé par sa main. 

Psalm 95/94

Come, let us sing for joy to the Lord;
    let us shout aloud to the Rock of our salvation.
Let us come before him with thanksgiving
    and extol him with music and song.

For the Lord is the great God,
    the great King above all gods.
In his hand are the depths of the earth,
    and the mountain peaks belong to him.
The sea is his, for he made it,
    and his hands formed the dry land.

Come, let us bow down in worship,
    let us kneel before the Lord our Maker;
for he is our God
    and we are the people of his pasture,
    the flock under his care.

Psalmul 95/94

Veniţi să cântăm cu veselie Domnului
şi să strigăm de bucurie către Stânca mântuirii noastre.
Să mergem înaintea Lui cu laude,
să facem să răsune cântece în cinstea Lui!
Căci Domnul este un Dumnezeu mare,
este un Împărat mare, mai presus de toţi dumnezeii.
El ţine în mână adâncimile pământului
şi vârfurile munţilor sunt ale Lui.
A Lui este marea, El a făcut-o,
şi mâinile Lui au întocmit uscatul:
veniţi să ne închinăm şi să ne smerim,
să ne plecăm genunchiul înaintea Domnului, Făcătorului nostru!
Căci El este Dumnezeul nostru
şi noi suntem poporul păşunei Lui, turma pe care o povăţuieşte mâna Lui… 

La joie de Dieu : le double « oui » de Noël — Aleteia

Le jour de la Nativité, deux « oui » cohabitent en Jésus : le oui de la descente du Très-Haut dans la faiblesse des hommes, et le oui des hommes à leur élévation à la gloire divine, par Jésus le fils de Marie. Là est la joie de Dieu. Dans le Verbe fait homme que…

via La joie de Dieu : le double « oui » de Noël — Aleteia : un regard chrétien sur l’actualité, la spiritualité et le lifestyle