Teofil Stanciu. Pandemia ca oglindă (1)

Creștinii trăiesc în aceeași criză a zilei precum orice alt locuitor al satului planetar. Dar ei nu pot să răspundă oricum. Și trebuie totuși să-și asume un fel de a se raporta la momentele de cumpănă – vrând-nevrând, o fac. În cele ce urmează, încerc să articulez un soi de portret în oglindă care să reflecte câte ceva din ceea ce cred eu că suntem și ce putem face. E însă o schiță subiectivă, fără pretenția că ar fi completă sau că a surprins toate lucrurile esențiale. Însă consider că e utilă și sugestivă pentru posibilitățile pe care le avem.

Să începem cu o… pauză

Tradiția creștină poate documenta o îndelungată practică a tăcerii și meditației, a reflecției mute și (auto)izolării. Toate astea ne-ar putea fi de folos azi. În protestantism, importanța Cuvântului predicat a fost deturnată uneori, în contemporaneitate, spre justificarea cuvintelor în exces, spre verbiajul compulsiv, spre sfătoșenia bățoasă etc. În această perioadă, am putea recupera valoarea tăcerii și mai ales a unei tăceri active, atente la ce se întâmplă. Asta și ca exercițiu individual.

Pentru că, după părerea mea, una dintre cele mai importante misiuni pe care și le-ar putea asuma orice creștin, acum, este să încerce să înțeleagă. Nu strict problema pandemiei – și nu în primul rând sub aspectele ei medicale sau tehnice –, ci mai ales problema omului contemporan, problemele societății și ale bunei sau proastei ei funcționări. Iar aici clișeul „lumii păcătoase” care ar fi explicație universală pentru tot ce merge rău este absolut inutil. Avem nevoie de mai mult decât o explicație simplistă care să ne dea iluzia că am înțeles problema. Avem nevoie să înțelegem cu adevărat, să ascultăm cu multă atenție și să procesăm pe îndelete informațiile, semnele, realitatea.

Am putea tăcea iarăși în fața suferinței, renunțând măcar pentru o vreme la tonul culpabilizant la adresa societății. Manifestarea compasiunii ar fi mai umană și mai aproape de modelul lui Christos decât satisfacția abia mascată cum că lumea se duce pe copcă și noi am avut tot timpul dreptate. Nu cred că, în cheie creștină, ar trebui să simțim vreo satisfacție când lumea se dovedește a fi fragilă, înspăimântată, fără reper și fără soluții.

Cred că e șansa noastră, a creștinilor, să simțim durerea și drama omului ca fiind a noastră, ca fiind o povară pe care să o asumăm și cu care empatizăm în mod sincer. Creștinii pot fi un factor de coeziune, promotori ai solidarității și ai speranței. Dar vom reveni la asta.

Am putea tăcea și ca să ne ascultăm ce am zis de-a lungul timpului. Să vedem ce tip de creștinism am promovat. Fiindcă acum morții sunt din toate taberele, nu-i ocolește pe niciunii. Am putea să ne revizuim unele declarații în lumina acestei noi realități.

Și cred că neapărat ar trebui să tăcem în privința unor verdicte categorice. Deja avem exemple penibile de creștini care au încercat să asocieze prezența coronavirusului cu diverse păcate (uneori chiar cu orientarea politică) în diverse zone ale lumii. Astfel de judecăți simpliste merită uitate și descurajate. Mai ales când ai deja pastori, preoți, medici și simpli cetățeni creștini morți în această molimă. A transforma pandemia în prilej de etalare a convingerilor politico-religioase este un gest regretabil.

Texttul integral poate fi citit pe siteul CONVERGENȚE

Les débuts d’un voyage d’amitié

Rencontre de saint Jean XXIII avec Jules Isaac voici soixante ans

Abraham Skorka

Institut des relations entre juifs et catholiques de l’Université Saint Joseph, Philadelphie

Il est des moments dans l’histoire qui changent à jamais les peuples ou les individus. Les rencontres entre un peuple et Dieu ou entre un peuple et ses voisins constituent souvent de tels moments. La rencontre au cours de laquelle Abraham entendit le Créateur lui ordonner « va ! » (Gn 12, 1) ou la rencontre de Moïse avec Dieu dans le buisson ardent (Ex 3) sont deux exemples bibliques de dialogues opérant une telle transformation. Un autre tournant de l’histoire s’est produit il y a soixante ans, le 13 juin 1960, lorsque le Professeur Jules Isaac fut reçu en audience par le pape Saint Jean XXIII.

Quinze ans s’étaient écoulés depuis la fin de la seconde guerre mondiale ; un nouveau monde émergeait des ruines et ravages laissés par la conflagration. Le pape se rendit compte que l’Eglise catholique devait s’adapter à cette nouvelle réalité si elle voulait répondre aux besoins du monde. C’est la raison pour laquelle il annonça son intention de rassembler tous les évêques de la chrétienté en un grand concile, le concile Vatican II.

A l’invitation du Vatican, évêques et théologiens envoyèrent des milliers de propositions de sujets à soumettre au Concile. Il n’y eut aucun message demandant que le Concile aborde la question de la Shoa et de son rapport avec des siècles d’enseignement chrétien hostile aux Juifs, à l’exception d’une requête émanant du recteur et de la faculté jésuite de l’Institut biblique pontifical de Rome.

L’incapacité aussi largement partagée de comprendre l’urgence de la question affligea profondément le Père pauliste Thomas F. Stransky, membre du Secrétariat pour la promotion de l’unité des Chrétiens, qui se souvint, des décennies plus tard :

Je me demandais : cette indifférence relevait-elle d’un oubli collectif involontaire ?

Le génocide subi par les Juifs dans l’Europe chrétienne, la « solution finale » appliquée aux Juifs de par le monde était-elle déjà oubliée ou à ce point tenue pour marginale ? Les procès de Nuremberg pour crimes de guerre, qui avaient mobilisé l’opinion en 1947, n’étaient-ils qu’une baudruche dégonflée ?

L’historien juif Jules Isaac était connu avant la seconde guerre mondiale pour ses ouvrages sur l’enseignement secondaire en France. La perte de sa femme, de sa fille et de son gendre à Auschwitz et à Bergen-Belsen ne l’avait pas rendu amer. En 1947, il fit paraître un important ouvrage, Jésus et Israël, montrant combien la judéité de Jésus contrastait avec les enseignements chrétiens ultérieurs dirigés contre les juifs. Il était également l’un des fondateurs de l’Amitié judéo-chrétienne de France et l’un des maîtres d’œuvre de la célèbre Conférence de Seelisberg (1947). Il avait compris que l’antisémitisme nazi avait, certes, des racines païennes, mais que des siècles d’ « enseignement du mépris » (titre de son ouvrage de 1962) en milieu chrétien avaient considérablement servi le nazisme. C’est ainsi qu’il devint l’un des champions du dialogue judéo-chrétien. Lorsque, peu après son élection, le pape Jean XXIII annonça la convocation d’un grand Concile, le professeur Isaac  

sollicita une audience. Il allait trouver en la personne du nouveau pape un interlocuteur plein de bienveillance.

En tant qu’ambassadeur du Saint Siège en Turquie, l’ex-nonce Angelo Roncalli avait fourni, à la demande de l’Agence juive, des milliers de faux certificats de baptême et visas pour des juifs bulgares, roumains, slovaques ou hongrois, les arrachant ainsi à la Shoa en leur permettant de fuir l’Europe pour la Palestine. Lors de son premier vendredi saint en tant que pape, il avait supprimé le mot « perfides » de la prière d’intercession pour les Juifs.

Lorsque les deux personnalités se rencontrèrent le 13 juin 1960, Isaac présenta un dossier résumant sa recherche et demanda qu’en prévision du Concile une sous-commission se penche sur l’enseignement catholique relatif aux juifs. Selon Isaac, le pape aurait dit : « J’ai pensé à cela dès le début de notre conversation ». Les deux hommes se séparèrent aimablement et à la question d’Isaac : « Puis-je avoir une lueur d’espoir ? », le pape s’écria : « Vous avez droit à plus que de l’espoir ».

Après la coupure de l’été, le pape chargea le Cardinal Bea de créer la sous-commission. Cette mesure allait conduire à la promulgation de Nostra Aetate, le 28 octobre 1965. Revenant sur l’audience accordée à Jules Isaac, le secrétaire personnel de Jean XXIII écrivit :

Je me rappelle fort bien que le pape était resté extrêmement impressionné par cette rencontre et m’en avait longuement parlé. Il est vrai néanmoins que, jusqu’à ce jour, l’idée que le Concile devrait aborder la question juive et l’antisémitisme n’avait pas effleuré Jean XXIII. Mais, à dater de ce jour, il y fut totalement acquis.

La brève rencontre entre le pape et le professeur a donc marqué un tournant des plus décisifs. Elle a donné lieu, pour reprendre les termes du pape François, à un « voyage d’amitié » qui est depuis une bénédiction pour les juifs et les chrétiens.

Le voyage ne s’est pas déroulé sans faux pas ni polémiques. Mais nous avons peu à peu appris à nous parler, et dans de nombreuses régions du monde s’est instauré entre nous un profond dialogue. Nous en sommes venus à aimer nos différences, à chérir la manière particulière dont les juifs d’un côté, les chrétiens de l’autre vivent l’alliance avec Dieu, à discerner le caractère sacré de chaque tradition, à être capables de nous dire : « voir ton visage, c’est comme voir le visage de Dieu ! (Gn 33, 10).

Tandis que nous évoquons ce tournant de l’histoire qu’a été le dialogue entre Jean XXIII et Jules Isaac, rendons grâce à Dieu et honorons leur mémoire en approfondissant et en élargissant le dialogue qu’ils ont entamé voici soixante ans.

Traduction par Cécile Le Paire

Le goût de vivre, par Michael Londsdale

Père,
garde moi, le goût de vivre,
de jubiler pour Toi.
Que la nostalgie, la fatigue, la morosité,
le manque d’élan soient évacués,
pour laisser place à l’éblouissement,
à une ouverture du coeur
à toutes choses saintes,
amicales, généreuses (…)

Que la porte du coeur,
généralement entrouverte soit poussée
et que Tu viennes chez Toi,
dans l’essence même de notre être.

Visite, occupe, assainis tous les recoins!
Fais sauter les gonds,
que rien ne Te soit dissimulé.

Que le soleil que Tu es
fasse le grand ménage printanier.
Installe-toi, occupe Ta maison,
Tu es là,
Seigneur, chez Toi.

Viens, entre, vite, vite!

„Cioburi III”, de la Valeriu Nicolae

 E cald, cald în cort. Am fost în multe tabere de refugiați, dar aici e diferit. E foarte curat în cort și femeia cu care vorbesc este îmbrăcată într-o abaya neagră. Nu are gura acoperită. Sîntem undeva la vreo sută de kilometri de Beirut, în plin teritoriu Hezbollah. Sînt sătul de ipocrizia UN-ului care pretinde că face lucruri, dar în fapt sînt toți îngrămădiți în birourile lor luxoase din capitală. Scriu tot felul de tîmpenii bazate pe poveștile pe care le aud de la angajații locali, marea lor majoritate libanezi care nu îndrăznesc nici ei să calce prin zonele controlate de radicali.

Femeia vorbește o engleză aproape impecabilă și povestește monoton despre ororile din Siria. O face într-un fel aproape chirurgical. Bărbatul ei a fost aruncat de pe un bloc de ISIS. Unul dintre copiii ei are fața distrusă de o explozie. Nu mai vrea nimic. Nu vrea să plece nicăieri, nu crede că se va întîmpla nimic, nu are speranțe. Se tîrăște de azi pe mîine muncind ca o sclavă, împreună cu copiii ei, cîte 10-12 ore pe zi pentru fermierii libanezi care o plătesc o nimica toată.

Joc cu copiii fotbal. Sînt fericiți și aleargă după minge ca și cum ar avea o viață normală. Cîteva zile mai tîrziu o să fiu în Nablus și o să simt din nou nevoia să îl rog pe Dumnezeu sau pe oricine altcineva care se ocupă de noi să oprească un pic dricul ăsta, că eu vreau să mă dau jos.

 E plin de prostituate pe drumul care leagă Prelungirea Ferentari de Luica. Nu de multe ori mă salută căci sînt fete care mă cunosc din ghetou. Și o văd pe M. Are 13 ani. Întorc mașina. Opresc lîngă ea. Începe să plîngă. O urc în mașină și ascult o poveste de-mi vine să-mi părăsesc creierul. E bătută rău de taică-su, o brută dependentă de droguri.

A durat mai mult de o jumătate de an să reușească statul să-i trimită monstrul de tată la închisoare pentru foarte mulți ani. Acum cîteva zile, în ghetou, sora ei mai mică și care acum are 18 ani vorbea cu ea la telefon. M. e în Anglia, e bine, lucrează într-o bucătărie a unui restaurant indian. A fost tare fericită să-mi povestească că se simte normală acolo.

 Am mers cîteva ore cu barca pe Mekong în nordul Laosului. Frumos nu poate descrie minunăția de peisaj. Sînt într-un sat care nu are nici electricitate, nici apă și nici canalizare. Școala e un fel de colibă mai mare în care se îngrămădesc vreo 50 de copii. Primesc de mîncare gît de găină cu orez lipicios și un sos foarte iute.

Un puști se uită cu jind la mine, așa că îi dau lui mîncarea. E o sărăcie cumplită și mă simt vinovat rău. Las toți banii pe care îi am și îi rog pe cei care mă însoțesc să ajute să cumpărăm un război de țesut bun căci asta e cam singura posibilitate de venit pentru săteni. Nu avem cum să instalăm Internet pentru a ajuta un pic cu școala fiindcă guvernul comunist nu pare a fi deloc interesat să scoată bieții oameni din sărăcia abjectă în care trăiesc.

Am primit, cam după un an de zile, un șal de la ei. Este unul dintre puținele lucruri de care am refuzat să mă despart în ciuda faptului că a fost admirat de o mulțime de oameni dragi.

 Sînt în Vancouver, în sala unde l-am văzut pe singurul om care mi se pare că ar putea fi zeu. Stau pe rîndul 2, la vreo patru metri de banca lui Chicago Bulls și e un meci care pare pierdut. Jordan pare obosit și fără chef. Au trecut trei sferturi din meci și e pe bancă. Unul dintre jucătorii tineri și foarte promițători ai echipei adverse sare senzațional și face o fază foarte spectaculoasă. Vine plin de testosteron prin fața lui Jordan și spune: „Cam așa se fac lucrurile, moșule!”.

Jordan sare de pe bancă și, fără să ceară permisiunea antrenorului, se duce să intre în teren. Următoarele minute au fost o demonstrație de talent, voință și forță care mi-au rămas foarte bine întipărite în cap. 19 puncte, o apărare cum numai Jordan putea să o facă și o dorință de a nu pierde imposibil de oprit.

De fiecare dată cînd mă simt bătut îmi amintesc minutele alea în care Dumnezeul baschetului a hotărît că nu are chef să piardă. Că negativul ar trebui să fie un motor pentru pozitiv.

Naissance au solstice

Saint Jean Baptiste (Raphaël) — Wikipédia
Jean Baptiste par Raphaël, Galerie des Offices, Florence

« Jean n’était pas la lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage » (Jn 1,8)

Que la naissance de Jean soit commémorée quand les jours diminuent, et celle du Seigneur lorsqu’ils commencent à augmenter, comporte une signification symbolique. En effet, Jean a lui-même révélé le secret de cette différence. Les foules le prenaient pour le Messie en raison de ses vertus remarquables, tandis que certains considéraient le Seigneur non comme le Messie mais comme un prophète, à cause de la faiblesse de sa condition dans notre chair. Et Jean a dit : « Il faut que lui il grandisse et que moi je diminue » (Jn 3,30). Le Seigneur a vraiment grandi car, alors qu’on le considérait comme un prophète, il a fait connaître aux croyants du monde entier qu’il était le Messie. Jean a décru et diminué car lui qu’on prenait pour le Messie est apparu non comme le Messie, mais comme l’annonciateur du Messie.
Il est donc normal que la clarté du jour commence à diminuer à partir de la naissance de Jean, puisque la réputation de sa divinité allait s’évanouir et son baptême bientôt disparaître. Il est également normal que la clarté des jours les plus courts recommence à grandir dès la naissance du Seigneur : en vérité, il est venu sur terre pour révéler à tous les païens la lumière de sa connaissance dont, auparavant, les juifs seuls possédaient une partie, et pour répandre partout dans le monde le feu de son amour.


Saint Bède le Vénérable (v. 673-735)
moine, docteur de l’Église
Homélie

Nașterea sf. Ioan Botezătorul

BLOGUL UNEI BUNICI

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Ioan este numele lui – Comentariu la Evanghelie de pr. Alberto Maggi, OSM Potrivit evanghelistului Luca numai acela care se deschide spre nou poate primi spiritul acelui Dumnezeu care face noi toate lucrurile. Așa cum a fost pentru Maria, care s-a deschis spre viața care voia să înflorească în ea, tot așa a fost […]

via Nașterea sf. Ioan Botezătorul – 24 iunie 2018 — Noutatea lui Isus

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Daniel Longyne – Psalm 51: A Defective Model of Confession — Persona

This is an example of David’s confession model still in use 400 years later, see the end of the poem that adds prayers for the rebuilding of Jerusalem. It may have been quite acceptable and humanly normative in an ancient cultural context, but read from the perspective on my times, it presents some serious problems […]

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