„Que pouvons-nous apprendre de saint Jérôme? Je pense en particulier ceci: aimer la Parole de Dieu dans l’Ecriture Sainte.
Saint Jérôme dit: „Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ”. C’est pourquoi, il est très important que chaque chrétien vive en contact et en dialogue personnel avec la Parole de Dieu qui nous a été donnée dans l’Ecriture Sainte.
Notre dialogue avec elle doit toujours revêtir deux dimensions: d’une part, il doit être un dialogue réellement personnel, car Dieu parle avec chacun de nous à travers l’Ecriture Sainte et possède un message pour chacun.
Nous devons lire l’Ecriture Sainte non pas comme une parole du passé, mais comme une Parole de Dieu qui s’adresse également à nous et nous efforcer de comprendre ce que le Seigneur veut nous dire. Mais pour ne pas tomber dans l’individualisme, nous devons tenir compte du fait que la Parole de Dieu nous est donnée précisément pour construire la communion, pour nous unir dans la vérité de notre chemin vers Dieu.
C’est pourquoi, tout en étant une Parole personnelle, elle est également une Parole qui construit une communauté, qui construit l’Eglise. Nous devons donc la lire en communion avec l’Eglise vivante.
Le lieu privilégié de la lecture et de l’écoute de la Parole de Dieu est la liturgie, dans laquelle, en célébrant la parole et en rendant présent dans le Sacrement le Corps du Christ, nous réalisons la Parole dans notre vie et la rendons présente parmi nous. Nous ne devons jamais oublier que la Parole de Dieu transcende les temps. Les opinions humaines vont et viennent. Ce qui est très moderne aujourd’hui sera très vieux demain. La Parole de Dieu, au contraire, est une Parole de vie éternelle, elle porte en elle l’éternité, ce qui vaut pour toujours. En portant en nous la Parole de Dieu, nous portons donc en nous l’éternel, la vie éternelle.
Et ainsi, je conclus par une parole de saint Jérôme à saint Paulin de Nola. Dans celle-ci, le grand exégète exprime précisément cette réalité, c’est-à-dire que dans la Parole de Dieu, nous recevons l’éternité, la vie éternelle. Saint Jérôme dit: „Cherchons à apprendre sur la terre les vérités dont la consistance persistera également au ciel” (Ep 53, 10).„
Pape Benoît XVI, extrait de la catéchèse à l’audience générale du 7 novembre 2007
Nu-s nimeni! Tu cine ești? Ești și tu nimeni? Deci facem pereche! N-o spune! ei ne-ar goni, o știi!
Ce penibil! Să fii cineva! Ce banal – ca broaștele! Cât ține iunie, și-orăcăie numele În admirația mlaștinii! __________________________ -traducere de Catalina Franco- __________________________ I’m Nobody! Who are you? Are you —Nobody —too? Then there’s a pair of us! Donttell! they’d banish us —you know!
How dreary —to be —Somebody! How public —like a Frog— To tell your name —the livelong June— To an admiring Bog!
Promisiunile credinței nu sunt pretexte pentru dezvoltarea vieții firești. Teologia prosperității (în forma ei hiper-carismatică… „dacă ai credință vei fi AUTOMAT binecuvântat”) este o palmă adusă sfințeniei lui Dumnezeu. Deși ea poate conține unele adevăruri – uneori Dumnezeu ne mai dă și binecuvântări materiale – nu putem reduce lucrarea credinței doar la binecuvântări materiale. Asta […]
Comment faire la paix avec son passé familial et donc avec soi-même ? Le point de vue de Maryse Vaillant, psychologue clinicienne et auteur du livre « Pardonner à ses parents » (éd. Pocket).
„Certains insistent sur la démarche strictement personnelle de celui qui pose l’acte du pardon sur ses blessures pour se libérer de l’emprise d’une vindicte mortifère. Pour d’autres il est une affaire d’humanité, une nécessite générationnelle : chacun doit assumer son héritage… De fait pour tous, il est l’expérience intime, le long cheminement de celui qui cherche la paix intérieure tout en assumant sa part d’humanité.”
Toute famille a ses secrets
Chaque famille se construit avec des souffrances plus ou moins difficiles à surmonter. On ne sait jamais tout de l’histoire de ses aïeux. Cela pose la question de savoir ce que l’on transmet à ses enfants malgré soi.
On peut en effet avoir été parasité (ou l’être encore) sans le savoir par des doutes, des demi-secrets, la honte d’une ou d’un aïeul qui s’est insidieusement répercutée de génération en génération.
Aucune famille n’échappe à la violence, aux erreurs, aux „pieux” mensonges (par exemple une disparition mystérieuse, un suicide, un avortement, un enfant mort-né, une naissance hors mariage, une liaison secrète, un enfant naturel…) Il n’est pas toujours facile de „tout dire” mais il est clair que les non-dits ont le plus souvent un effet dévastateur sur la ou les générations suivantes. Dans la transmission des secrets, les effets pervers se déclinent longtemps après …
Ressentant malgré lui un malaise, une peur, l’enfant s’inventera une explication à la hauteur de l’émotion ressentie, amplifiant par le silence et la honte, ce qui aurait pu être libéré par la parole.
Peut-on juger ses parents ?Le tabou social est fort : a-t-on le droit de juger ses parents ? Mais ne peut-on pas leur en vouloir sans les juger ? Grandir, c’est non seulement accorder à ses parents le droit à l’erreur, c’est aussi vivre les mille petits manques de la vie, dépasser les griefs et les reproches, assumer sa part de défaillance.
Devenir adulte, c’est être amené un jour à se poser la question de sa dette et de ses rancœurs envers ses ascendants et à se libérer de l’une comme des autres.
Certains s’en remettent à Dieu, ce qui est une façon de dire : « Il nous faut pardonner aux générations passées… »
Mais souvent on ne peut vraiment se libérer de cette angoisse qu’au terme d’un long cheminement thérapeutique personnel, parce que dans la représentation inconsciente une partie de soi cherche à se retrouver dans la même situation que l’aïeul ou le parent …
Situation fréquente que Freud expliquait par le besoin de se retrouver dans la même situation pour « réparer » ou « guérir ». Hélas, on ne peut pas réparer ce qu’on fait les autres, juste ce que l’on a fait soi-même… Mieux vaut donc laisser les gens du passé et regarder son présent à soi !
Se libérer d’une terrible emprise
Pardonner à ses parents c’est accepter qu’ils aient été ordinaires, maladroits et sortir ainsi de l’Oedipe. En bref accepter une fois pour toutes qu’ils ne soient pas parfaits !
Ce chemin de pardon est toutefois impossible à certains : les blessures de l’enfance peuvent rester des douleurs la vie durant. Elles seront alors le poison mortel qui non seulement empoisonnera l’existence de celui qui fut blessé, mais qui contaminera une grande partie de son entourage !
Ce ne sera qu’au terme d’un long cheminement personnel que faisant preuve d’un courage intime, la personne pourra „accepter” d’avoir eu des parents monstrueux et d’en souffrir encore, mais refuser d’être déterminée par cela et ainsi se libérer de cette emprise générationnelle.
La „réparation” passe par la créativité
Sa vie à soi n’est pas celle de ses parents. Chacun se la crée ! La „réparation” ne se comprend qu’au sens de créativité : créer du bien, du beau, du bon. C’est le processus de deuil achevé : on accepte mais on n’oublie pas. Simplement on s’autorise à vivre dans un monde que l’on crée meilleur.
C’est un chemin de grand apaisement…
Les « pardonneurs » ont ainsi fait le deuil de leurs souffrances d’enfant, ce qui leur a permis d’inventer leur vie à eux, de se construire. En bref, d’être vivants ! A contrario, ceux qui se posent toujours en victimes, qui n’arrivent pas à sortir de ce statut dans lequel ils ont parfois été plongés tout jeunes, attendent sans cesse un dédommagement. Ils seront éternellement des victimes, en voudront à la terre entière … tant qu’ils n’auront pas fait ce pas de réconciliation avec leur passé, donc avec eux-mêmes !
L’instinct de survie, ce n’est pas d’attendre passivement, mais d’aller là où l’on peut faire quelque chose de bien pour changer le monde. En le rendant meilleur, plus beau, on y participe, on est vivant !!!
celui care îl are pe Dumnezeu nu-i lipseşte nimic.
Numai Dumnezeu ajunge”!
Zilele acestea, mai exact pe 27 septembrie, s-au împlinit 50 de ani de la un eveniment istoric pentru Biserică: papa Paul al VI-lea, printr-o celebrare solemnă, a conferit pentru prima […]
În ţara mea se spune: „Când e timp urât, faţă bună”. Cu această „faţă bună” vă spun: bună ziua. Cu predica sa despre Împărăţia lui Dumnezeu, Isus se opune unei religiozităţi care nu implică viaţa umană, care nu interpelează conştiinţa şi responsabilitatea sa în faţa binelui şi a răului. Demonstrează asta […]
Focus on these major themes of the Day of Atonement. Excerpts
First of all, we must remember that teshuvah, repentance, can happen anywhere – whether in shul or at home. These three essential steps to successful teshuvah can be carried out anywhere, at any time: taking responsibility for our actions, identifying the root cause of our wrongdoings, and realizing that, far from despising us for our transgressions, God wants us to come back to Him.
Kol Nidrei– Commitments Matter
Attended by Jews across the religious spectrum,Kol Nidreihas long been regarded as one of the most spiritually charged moments in the Jewish Year. A careful reading ofKol Nidrei’sactual words, however, might lead us to wonder how this prayer earned its reputation. Why attribute such an uplifting, powerful aura to a simple statement in…
Que retiendront les historiens des siècles et des décennies futures de ce que fut l’année 2020, en France et dans le monde ? Sans aucun doute qu’elle fut l’année de la grande pandémie qui bouleversa à la fois les politiques, les économies et les mentalités ! Temps du grand confinement et des petits re-confinements, temps des masques et de la maladie, et de la mort ! Temps d’une transformations de nos habitudes ; temps de gestes interdits, et d’invention de nouvelles manières d’êtres, dans les relations professionnelles, sociales et familiales.
Ces historiens se souviendront aussi que les premiers moments du grand confinement furent aussi ceux d’un électrochoc qui sembla raviver, au moins pour un temps, une conscience morale, et appelant notre attention sur tout un monde invisible, sur toutes ces personnes engagées, au péril de leur vie, à soigner, protéger, accompagner, réconforter, soutenir, aider, toute les personnes affaiblies par la maladie ou touchées par le deuil.
Il se souviendront alors aussi de tous ces concerts d’applaudissements qui tous les soir à 20 h précises cherchaient à dire toute la reconnaissance et la gratitude de toute une nation envers cet engagement remarquable ! Ils se souviendront de ce grand merci prononcé par des millions de bouches à la fois terrorisées par ce qui se passait et en même temps rassurées par ce qu’il découvraient de ne pas être livrés à la solitude et abandonnés à la déréliction de ces temps difficiles ?
Et ils se souviendront aussi, peut-être, que ce fut alors un moment privilégié où se produisirent non seulement ces élans et ces manifestations de gratitude mais aussi celui d’une interrogation privilégiée sur le sens de ce que représente « la gratitude », sur ce que signifient le mot « reconnaissance » et l’expression« rendre grâce », et en particulier sur la signification ce petit mot qui somme toute reste fortement énigmatique : « Merci » !
Un mot qui n’est pas étranger à la fête de Kippour qui commence ce soir, comme il ne l’est pas de la liturgie synagogale de ce jour et général, lors de chaque office du Chabbat en France par exemple on prononce une bénédiction pour la République Française et le peuple français. Coutume inattendue mais bienvenue qui souligne à quel point le judaïsme possède un attachement particulier et profond à la gratitude, c’est-à-dire aussi une mémoire forte, non seulement pour le mal, mais aussi pour le bien qui a été fait.
Prière qui n’est pas sans évoquer la prière des soldats juifs anglais qui remerciaient, en 1914, « Mother England » de leur avoir permis de combattre pour la liberté dans ses rangs !
Mais le concept de « gratitude » n’est pas simple et le mot « merci » n’est pas un mot banal. Et exprimer sa reconnaissance requiert un savoir-faire qui exige de la nuance et une fine intelligence.
L’invitée
Professeur émérite de philosophie de l’Université de Paris-Ouest-Nanterre et qu’à la suite de Levinas, elle explore, comme elle aime à le dire, le lien entre philosophie et la tradition hébraïque de la pensée.
Auteure d’une œuvre très importante et essentielle, Catherine Chalier est spécialiste de la pensée d’Emmanuel Levinas dont elle a édité avec Rodolphe Calin deux volumes de l’édition critique à l’IMEC. Elle est aussi traductrice de l’hébreu.
Les deux journées de Roch HaChana (Jour de l’An) marquent le début des dix journées de repentir qui s’achèvent à Yom Kippour, jour du Grand pardon.
Entre Roch HaChana et le jour du Kippour s’étend une période de dix jours appelés jours redoutables. Le jugement de Dieu, sur l’homme, passé à Roch HaChana n’est que temporaire comme il est écrit : « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu qui ne se lasse pas de pardonner. » (Is. 55, 6-7).
Selon la tradition rabbinique, à Roch ha-Chana, Dieu, Roi et Juge souverain prononce sa sentence, qui sera définitivement scellée à Kippour. Ces dix jours permettent donc à l’homme en « sursis » de faire une véritable repentance, Techouvah (retour).
Pendant cette période nous assistons à des gestes de réconciliation entre les êtres humains car le jour de Kippour n’expie pas les fautes commises entre les hommes. Avant de demander et d’obtenir le pardon de Dieu il faut passer par une réconciliation entre l’homme et son semblable (Michna, Yoma 8,9). Celui qui a offensé son prochain a péché doublement : contre son prochain et contre Dieu dont il a violé la Torah. De ce fait la prière doit être accompagnée de gestes concrets de repentance. Dans les prières de repentance, Selihot, on récite de nombreux textes bibliques invoquant le pardon de Dieu et sa longanimité : « O Dieu ! Aie pitié de moi dans ta bonté ; selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions ; lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie moi de mon péché […]. Purifie-moi avec l’hysope et je serai pur ; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige […] » (Ps. 51 : 3, 4, 9) ; « Du fond de l’abîme je t’invoque, ô Éternel ! Seigneur écoute ma voix ! Que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications ! Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? Mais le pardon se trouve auprès de toi, afin qu’on te craigne. » (Ps. 130 : 1-4).
Le Shabbat entre Roch ha-Chana et Yom Kippour est appelé Chabbat-Chouvah, (retour) qui tire son nom du texte de la Haftarah, (Osée 14), lu ce jour-là : « Israël, reviens à l’Éternel, ton Dieu, car tu es tombé par ton iniquité. Apportez avec vous des paroles, et revenez à l’Éternel. Dites-lui » Pardonne toutes les iniquités, et reçois-nous favorablement […] ». L’homélie, Derachah, prononcée par le rabbin ce jour-là est une exhortation à la repentance. Une coutume qui a lieu avant le Kippour c’est le rite de Kapparot. Elle consiste à faire tourner au dessus de la tête de la personne repentante, une volaille. Pendant ce rituel la personne récite trois fois ces paroles : « Ceci est mon substitut, c’est mon échange, c’est mon expiation ; cette volaille va mourir, et je vais avoir une bonne et longue vie en paix. »
Cette cérémonie symbolique est une réminiscence des sacrifices du Temple, quand les animaux étaient sacrifiés portant les péchés du peuple. Certains rabbins s’opposent à cette pratique qui aurait peut-être des racines païennes, et des tendances magiques.