William Wordsworth ,”Narcisele – Daffodils” — catalinafrancoblog

William Wordsworth ,”Narcisele – Daffodils” Rătăceam singur precum un norPlutitor pe coline și dealuri înalte,Când, deodată, am văzut o mulțime,Un câmp imens de narcise de aur;Pe lângă lac, printre arbori,Fluturând și dansând în vânt. Nenumărate ca steleleScânteietoare ale Caii Lactee,Se întindeau, nesfârșită zare,De-a lung de maluri de lac:Le vedeam, cu miile, strălucitoare,Într-un voios sprinten dans. […]

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Complainte des martyres d’Orange

Du site Nominis des évêques de France

Saintes Martyres d’Orange

Marie-Madeleine de Justamont et ses compagnes, martyres à Orange (✝ 1794)

Sous la Révolution française furent arrêtées et rassemblées à la prison d’Orange, cinquante-deux religieuses du Vaucluse et de la région d’Avignon, accusées „d’avoir voulu détruire la République par le fanatisme et la superstition.” Ce qu’elles vécurent le jour de leur mort existe dans les archives: „5h: lever et méditation, prières de la messe – 7h: déjeuner – 8h: litanies des saints et autres prières – 9h: plusieurs sont convoquées au tribunal et elles se disent un joyeux adieu – Celles qui restent prient pour celles qui partent et méditent un chemin de croix. – 18h: le roulement de tambour annonce que les condamnées montent à l’échafaud. Les prisonnières qui restent disent les prières des agonisants. Quand le tambour cesse, elles chantent le „Te Deum.” Aucune n’avait peur, aucune ne signa le serment qui lui eût épargné la mort. Elles chantent même un hymne dont le refrain est plein d’humour: „Bien loin que la guillotine me cause quelque frayeur, mon Dieu me fait voir en elle un moyen très précieux qui, par une voie nouvelle, me conduit droit aux cieux.” Trente-deux d’entre elles furent décapitées. Les vingt autres furent sauvées par le décret de la Convention qui arrêtait les massacres.

Les religieuses d'Orange, diocèse d'Avignon

Les 32 bienheureuses religieuses d’Orange (diocèse d’Avignon): „Durant les troubles de la Révolution, 29 religieuses chassées de leurs couvents avaient trouvé refuge dans une maison de Bollène… Elles furent incarcérées le 2 mai à Orange, dans  la prison de la Cure, près de la cathédrale, où étaient déjà détenues 13 religieuses… Elles furent condamnées à mort par la Commission populaire qui siégeait dans l’actuelle chapelle Saint-Louis, et transférées au Théâtre antique en attendant d’aller à la guillotine dressée sur le cours Saint-Martin.”
„Les trente-deux religieuses, martyrisées à Orange en juillet 1794, ont été béatifiées par le pape Pie XI le 10 mai 1925. Six étaient nées sur le territoire actuel du diocèse de Valence: deux à Bouvante, les autres à Pierrelatte, Baume-de-Transit, Tulette, Livron. Toutes firent avec la plus grande joie le sacrifice de leur vie pour rester fidèles aux engagements de leur profession religieuse.” (Les bienheureuses martyres d’Orange – diocèse de Valence)
Sur les 32 religieuses guillotinées à Orange en 1794 et béatifiées par Pie XI en 1925, le diocèse de Nîmes peut en revendiquer cinq: une des Ursulines de Bollène (Sœur Claire de Sainte Rosalie) était née à Laudun; quatre appartenaient au couvent des Ursulines de Pont Saint Esprit: Sœur Sainte Sophie, née à Saint Laurent de Carnols, Sœur Saint Bernard et Sœur Catherine de Jésus, nées à Bollène, Sœur Saint Basile née à Livron. Ayant refusé de prêter un serment qu’en conscience elles réprouvaient, elles durent se réfugier dans une maison de Bollène où elles furent arrêtées. Refusant à nouveau de prêter serment, elles furent condamnées à mort. Elles montèrent joyeusement à l’échafaud, chantant et priant pour leurs persécuteurs qui admiraient leur courage. (Les Saints du diocèse de Nîmes)
À Orange en Provence, en 1794, les bienheureuses Élisabeth Verchière (Sœur Madeleine de la Mère de Dieu), sacramentine de Bollène, et cinq compagnes les bienheureuses Thérèse-Henriette Faurie (Sœur de l’Annonciation), Anne-Andrée Minutte (Sœur Saint-Alexis), sacramentines de Bollène, Marie-Anne Lambert (Sœur Saint-François), Marie-Anne Depeyre (Sœur Sainte-Françoise) et Marie-Anastasie de Roquart (Sœur Saint-Gervais), ursulines de Bollène, vierges moniales et martyres, guillotinées à cause de leur fidélité à la vie religieuse.

Martyrologe romain

«C’est la joie de Pâques. C’est la joie de la transfiguration de l’univers. Alors plus rien ne nous fait peur. Nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous. Nous sommes des dieux. Désormais tout a un sens.» (Patriarche Athénagoras)

„Serait-ce moi, Seigneur ?”

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Évangile selon saint Matthieu, ch. 26, v. 22

„Moi Judas”

Méditation d’un dominicain


Frère Pavel Syssoev
Couvent de Marseille

Mon nom même, Judas, est devenu une abjection. Un traître. Cet homme-là, à qui il vaudrait mieux ne pas être né. Vous avez beau me mépriser, et vous avez raison de le faire, mais souvenez-vous : quand le maître annonçait que l’un des convives le livrerait, tous, tous, sans exception aucune, vous vous êtes mis à lui demander : « Serait-ce moi, Seigneur ? »

Maintenant, les jeux sont faits. Je ne suis qu’un pendu ; toi, tu t’apprêtes à célébrer la Pâque. Mon désespoir m’a emporté, et ma confession faite à mes complices « j’ai livré un sang innocent ! »* n’a sauvé personne. Pourtant, à moi aussi Jésus s’est donné sans réserve lors de ce repas pascal où il bénissait le pain et le vin.

Toi, tu te tiendras devant ce repas où notre Maître se livre à nous pour notre salut. Souviens-toi de moi au seuil du Royaume ! Qu’il ne se livre pas à toi dans sa Pâque sans que tu le reçoives d’un cœur humble et généreux. Il est ton trésor, contre quoi l’échangeras-tu ? Quand le prince de ce monde viendra roder près de ta porte, ne marchande pas avec lui : « Que veux-tu me donner pour que je te le livre ? »**

« Serait-ce moi, Seigneur ? » – ne méprise aucun pécheur, tu es de notre nombre. Et surtout, souviens-toi : moi aussi, il m’a aimé ! Il m’appelait son ami. Aie confiance dans sa miséricorde, elle est bien plus forte que ton péché. Cours vers lui, non vers tes complices. Et tu ne suivras pas mon chemin. 


* Évangile selon saint Matthieu, ch. 27, v. 4.
** Évangile selon saint Matthieu, ch. 26, v. 14. 

CARÊME DANS MA VIE 😇Chaque jour, un geste, un témoignage pour vous aider à vivre le carême

Je suis visiteuse de prison. Aujourd’hui j’ai rencontré Soliman qui m’a dit :« Tu sais je suis musulman… Tu iras au paradis car visiter un prisonnier, ça c’est difficile.  Mon père a tellement honte qu’il ne veut pas me voir. ‒ Pour ton père c’est dur de voir son fils en prison. Mais Dieu est notre Père à tous: le même pour toi, ton père et moi. Il nous aime et nous pardonne. ‒ Si seulement tu disais vrai… ». 

Seigneur, en ce temps de Carême, donne ta Paix et ton Amour dans le cœur de tous les prisonniers. Catherine, retraitante

Nous n’avons guère à juger Pierre, mais à nous dire combien nous lui ressemblons…

Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 13,21-33.36-38


En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.

Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »

Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »

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Méditation de l’évangile du mardi saint 30 mars

Lorsque Jean rapporte l’interrogation de Pierre, à la fin de la cène :

« Seigneur, où vas-Tu ? »

On ressent toute l’inquiétude de Pierre devant le départ du Seigneur et tout l’amour qu’il Lui porte. Il est désorienté.

Et devant la fin de non-recevoir de Jésus, comme s’il doutait de la solidité et du réalisme de ses sentiments :

« Où je vais, tu ne peux maintenant me suivre, mais tu me suivra plus tard. »

Pierre éclate et proteste :

« Seigneur, pourquoi ne puis-je Te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour Toi. »

Et dans Luc : « Seigneur, avec Toi je suis prêt à marcher et vers la prison et vers la mort. »

Jésus rappelle à Pierre sa fragilité :

« Je te le dis, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que tu n’aies nié trois fois de me connaître »

Cette déclaration nous montre l’amour sincère de Pierre. Nous n’avons guère à juger Pierre, mais à nous dire combien nous lui ressemblons dans notre fragile amour du Seigneur : un rien, une souffrance, un deuil, une contrariété, et voici notre belle assurance disparue.

Marc a bien raison de nous dire que les douze en disaient autant que Pierre :

« Quand il me faudrait mourir avec Toi, je ne Te renierais pas. »

Oui, combien nous leur ressemblons !


Père Gabriel

Poezie

Mestecenii

de Al. Răduţ

Blânde ierni, născute dintr-un soare albastru, aţi rodit pe ramuri reci muguri de flori –

Diamante albe căzute din astrul ce-şi ascunde ochiul sub marea de nori;

Primăveri dorite vor fi mai frumoase, flori se vor deschide din muguri dorminzi,

Din privirea caldă ce-n sine-şi descoase lung albul fir al iernii din vis !…

Priveşte şi nu te-ntreba nimic din ce ochiul nu poate vede, nu te mira că toate-s aşa,

Inima ta ştie şi crede, ea singură te poate-nvăţa

Că norii sunt lacrimile strânse în taina luminii, străpunse de toate durerile lumii întregi,

Iar ţie, acum, în ochii tăi mari şi albaştri, îşi lasă doar purpura trandafirilor coroanelor regi;

Cei puternici, cu adevărat, au stat drepţi, doar în genunchi, şi cu inima doar în taina aleasă

Din cuvântul, ce i-a strâns pe toţi în mănunchi, dându-le, în trupuri, strălucirea neştearsă;

Priveşte dar şi lasă-ţi ochii deschişi larg spre cer, şi crede tot visul iernii sfârşite,

Pe braţele lor te vor purta iar în aer, ascultându-le inimile în cor, infinite.  

„Eu sunt”

Fragment din a treia predica de Postul Mare la Vatican, rostita de cardinalul Raniero Cantalamessa.

Pornim chiar de la evanghelii. În sinoptici divinitatea lui Cristos nu este declarată niciodată în mod deschis, dar este în continuu subînţeleasă. Să ne gândim la câteva expresii ale lui Isus: “Fiul omului are puterea de a ierta păcatele pe pământ” (Mt 9,6); “Nimeni nu-l cunoaşte pe Fiul decât Tatăl, nici pe Tatăl nu-l cunoaşte nimeni decât numai Fiul” (Mt 11,27); “Cerul şi pământul vor trece, dar cuvintele mele nu vor trece” (o expresie prezentă identică în toţi cei trei sinoptici); “Fiul Omului este stăpân şi al sâmbetei” (Mc 2,28); “Când va veni Fiul Omului în gloria lui, împreună cu toţi îngerii, atunci se va aşeza pe tronul gloriei sale. Şi se vor aduna înaintea lui toate neamurile, iar el îi va despărţi pe unii de alţii aşa cum păstorul desparte oile de capre” (Mt 25,31-32). Cine, dacă nu Dumnezeu, poate ierta păcatele în nume propriu şi să se proclame judecător final al omenirii şi al istoriei?

Aşa cum este suficient un fir de păr sau o picătură de salivă pentru a reconstrui ADN-ul unei persoane, tot aşa este suficient un singur rând din evanghelie, citită fără preconcepţii, pentru a reconstrui ADN-ul lui Isus, pentru a descoperi ceea ce el gândea despre sine însuşi, însă nu putea să spună deschis pentru a nu fi greşit înţeles. Transcendenţa divină a lui Cristos rezultă literalmente din fiecare pagină a evangheliei.

Mai ales Ioan e cel care a făcut din divinitatea lui Cristos scopul primar al evangheliei sale, tema care unifică totul. El încheie evanghelia sa spunând: “Aceste [semne] însă au fost scrise ca să credeţi că Isus este Cristos, Fiul lui Dumnezeu şi, crezând, să aveţi viaţă în numele lui” (In 20,31), şi încheie Prima Scrisoare aproape cu acelaşi cuvinte: “V-am scris acestea vouă, care credeţi în numele Fiului lui Dumnezeu, ca să ştiţi că aveţi viaţa veşnică” (1In 5,13).

Într-o zi cu mulţi ani în urmă celebram Liturghia într-o mănăstire de claustrare. Textul evanghelic al liturgiei era pagina din Ioan în care Isus rosteşte în mod repetat acel “Eu sunt[7]” al său: “Dacă nu veţi crede că eu sunt, veţi muri în păcatele voastre… Când îl veţi fi înălţat pe Fiul Omului, atunci veţi cunoaşte că eu sunt… Mai înainte de a fi fost Abraham, eu sunt” (In 8,24.28.58).

Faptul că aceste cuvinte “Eu sunt”, contrar oricărei reguli gramaticale, erau scrise în lecţionar cu două majuscule, unit desigur şi cu vreun alt motiv mai misterios, a făcut să cadă o stea. Acel cuvânt “a explodat” înlăuntrul meu. Eu ştiam, din studiile mele, că în Evanghelia lui Ioan erau numeroase expresii “Eu Sunt”, ego eimi, rostite de Isus. Ştiam că acesta era un fapt important pentru cristologia sa; că Isus îşi atribuie cu ele numele pe care Dumnezeu, în Isaia, îl revendică pentru sine: “Ca să mă cunoaşteţi şi să credeţi în mine, să pricepeţi că Eu Sunt” (Is 43,10). Însă cunoaşterea mea era una din cărţi şi inertă şi nu provoca emoţii deosebite.

În acea zi era cu totul altceva. Era în timpul pascal şi părea că însuşi Cel Înviat proclama numele său divin în faţa cerului şi a pământului. Acel “Eu Sunt!” al său lumina şi umplea universul. Eu mă simţeam mic-mic, ca unul care asistă, întâmplător şi retras, la o scenă neprevăzută şi extraordinară, sau la un grandios spectacol al naturii. Nu a fost vorba decât de o simplă emoţie de credinţă, nimic mai mult, ci despre acelea care, după ce trec, lasă în inimă o amprentă de neşters.

La Pâque juive/Pessah 2021

Fête cardinale de la religion juive, Pessah est célébrée chaque année aux alentours du printemps. Histoire, Seder, Matsa et signification… Retour sur les dates et les principales traditions présidant à la célébration de Pessah.

Pessah 2021 : dates et traditions de la Pâque juive
© tomertu/123RF

Quelle est l’histoire de Pessah ?

La fête de Pessah fait référence à la libération du peuple juif, réduit en esclavage en Egypte par Pharaon. Hommes et femmes étaient contraints à de durs travaux, mettant leur vie en péril, les premiers-nés garçons étaient également jetés à la mer et noyés… Voyant la détresse et la souffrance de son peuple, Dieu ordonna à Pharaon de le laisser partir à plusieurs reprises, mais ce dernier refusa. „Laisse partir mon peuple” le prévenait-il, par le biais de Moïse, avant d’intervenir en envoyant les 10 plaies d’Egypte. 

Que signifie Pessah ?

Ayant tué tous les premiers-nés égyptiens, l’Ange de la mort passa au-dessus des maisons juives (Pessah signifie „passer au-dessus” en hébreu) et épargna leurs habitants. Afin d’échapper au massacre, les Juifs avaient pris soin de rendre leur maison identifiable en répandant du sang d’agneau sur les montants et le linteau des portes. C’est l’une des raisons pour lesquelles, on a coutume de préparer un plat à base d’agneau durant cette fête. Aussi, dans la religion juive, on a coutume de placer une „mezouza” sur la droite de la porte d’entrée, pour protéger son foyer.

Comment se passe Pessah ?

La Pâque juive s’accompagne d’un certain nombre de rituels. Durant cette période, les pratiquants doivent s’abstenir de consommer des céréales, et plus précisément tout produit à base de levain (Hamets). L’observation de cette pratique nécessite au préalable un grand nettoyage de la maison destiné à bannir tout aliment contenant du levain, même en quantité infime. En bref, on ne doit posséder aucune miette de pain dans la maison, de pâtes, ni d’aliments pouvant lever. La purification des ustensiles de cuisine et l’utilisation d’aluminium pour procéder à la cachérisation de la cuisinière sont également recommandées avant le début de la fête. Durant les deux premiers et derniers jours de Pessah, les fidèles s’abstiendront de travailler et d’utiliser les lumières électriques. Chants et lecture de prières ponctueront la Pâque juive. Enfin, les deux premiers soirs, lors du Seder de Pessah, on lit l’histoire de la Pâques juive, appelée la Hagada de Pessah, pour se remémorer la sortie d’Egypte, et la liberté retrouvée. Elle précise notamment que „dans chaque génération, chacun doit se considérer comme s’il était lui-même sorti d’Egypte”. Autour d’un repas très familial, on explique donc aux enfants cette partie de l’histoire, on fait participer les plus jeunes et on répond à leurs questions. 

Pessah est inauguré par le Séderrituel remémorant l’accession des juifs à la liberté. Le plateau du Séder se compose de divers éléments faisant chacun référence à une partie de l’histoire de Pessah :

  • Trois matsot (pains azyme) : en référence à la sortie d’Egypte, le pain n’ayant pas eu le temps de lever. Les trois matzot font également référence à l’ensemble du peuple juif.
  • L’agneau pascal (zeroa) qui avait été utilisé pour épargner les familles juives
  • des herbes amères, pour se remémorer la vie difficile et amère du peuple juif en esclavage. 
  • du Harosset : il s’agit d’un mélange à base de noix, de poires et de pommes, de dattes, liées avec du vin. Il fait référence au mortier utilisé pour fabriquer des briques destinées à la construction de la ville pour les Egyptiens.
  • un œuf dur, qui représente une offrande de fête dans le Temple
  • un légume trempé dans de l’eau salée : en référence aux larmes versées par le peuple juif lors des travaux forcés.

Mathilde Denanot et Elodie Benarousse

https://www.journaldesfemmes.fr/maman/guide-sorties-en-famille/2700433-pessah-2021/

A poem by Leonard Cohen, the unique

As the mist leaves no scar
On the dark green hill
So my body leaves no scar
On you and never will

Through windows in the dark
The children come, the children go
Like arrows with no targets
Like shackles made of snow

True love leaves no traces
If you and I are one
It’s lost in our embraces
Like stars against the sun

As a falling leaf may rest
A moment on the air
So your head upon my breast
So my hand upon your hair

And many nights endure
Without a moon or star
So we will endure
When one is gone and far

True love leaves no traces
If you and I are one
It’s lost in our embraces
Like stars against the sun

Cum ceața nu lasă răni
în iarba neagră pe dealuri
tot astfel nici trupul meu
nicicand să nu te rănească

Prin ferestre de întuneric
sosesc și pleacă copiii
ca niște săgeți fără țintă
ca niște cătușe de nea

Iubirea nu lasă urmă
de tu și eu suntem unul
ea se pierde-n îmbrățișare
așa cum stelele-n soare

Cum frunza ce cade
rămâne o clipă în aer
așa capul tău pe pieptu-mi
așa-n părul tău mâinile-mi

Și cum se petrec multe nopți
fără lună ori stele
așa îndura-vom și noi
de unul departe s-o duce

Iubirea noastră nu lasă rană
de tu și eu suntem unul
ea se pierde-n îmbrățișare
așa cum stelele-n soare

**
traducere de Catalina Franco-

Many thanks, catalinafrancoblog

Rameaux : une joie contagieuse

Méditation sur l’évangile de Saint Marc 11, 1-10 
Monseigneur Jean-Paul VescoUne joie contagieuse

Monseigneur Jean-Paul Vesco
Evèque d’Oran (Algérie)► écouter
https://dimanche.retraitedanslaville.org/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=28_mars_2021%2F#une-joie-contagieuse
« Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » »
(Mc 11, 9)
Aujourd’hui comme il y a deux mille ans, une poignée de chrétiens vont se rassembler aux portes de Bethphagé pour entrer à Jérusalem en chantant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Ils vont défiler sous l’œil interloqué mais finalement bienveillant de leurs voisins musulmans du quartier arabe de Jérusalem. Ils seront encadrés par la police israélienne qui se laissera rapidement contaminer par la paix et la joie de ces manifestants pas comme les autres.

Comme il y a deux mille ans, ce cortège triomphal aura quelque chose de décalé, de dérisoire. Comment parler de force et de victoire quand on est monté sur un ânon, acclamé par une bande de presque riens ? Comment être joyeux lorsque l’on est aujourd’hui chrétien arabe dans ce petit coin du monde ?

Et pourtant, je n’oublierai jamais la joie débordante, subversive, qui était la mienne lorsque nous agitions nos palmes en faisant mémoire de l’entrée triomphale du Messie à Jérusalem, en foulant le même sol que lui. La force de la vérité n’a pas grand-chose à voir avec la puissance des puissants.

Et la joie ne tire pas sa source de la réussite et de la sécurité qui viennent des hommes. Deux mille ans après, dans toutes les églises du monde, en faisant mémoire de cet événement, nous rendons actuelle, agissante, la joie des disciples de Jésus acclamant leur Messie lors de son entrée à Jérusalem. Cette joie imprenable est notre plus grand trésor, notre plus grande force de subversion.


Extrait de Carême dans la ville 2015