Rencontrer le Christ dans les Évangiles : la méthode de saint Ignace

31 juillet : mémoire de saint Ignace

IGNATIUSLOYOLA

Aleteia Jules Germain – Publié le 13/02/19

Faire de la lecture des Évangiles le lieu d’une rencontre avec le Christ, c’est toute l’ambition de la prière à l’école de saint Ignace. Le fondateur de la Compagnie de Jésus a ainsi développé une méthode de lecture et de contemplation qui permette de favoriser cette rencontre et ce cœur à cœur avec le Christ. C’est cette méthode que nous fait découvrir le jésuite Marc Rastoin dans son ouvrage „Entrer dans l’Évangile avec saint Ignace”.

Le père Marc Rastoin est un bibliste jésuite enseignant dans le centre international de formation jésuite de Paris, le Centre Sèvres. Mais il s’est aussi beaucoup intéressé aux premières années de la Compagnie de Jésus et connaît très bien la personnalité et la spiritualité de saint Ignace. Dans une émissionhttps://www.youtube.com/embed/ri7tJsyPqqs, il montrait l’enracinement d’Ignace dans le renouveau spirituel en Espagne de la fin du XVe et début XVIe siècle et le rôle qu’y jouèrent les chrétiens d’origine juive.

En tant qu’exégète du Nouveau Testament, il a également beaucoup étudié les évangiles. C’est donc la personne toute indiquée pour nous apprendre comment prier l’Évangile à l’école de saint Ignace, comme il le fait dans un ouvrage intitulé Entrer dans l’Évangile avec saint Ignace.

L’imagination au service de la foi

Malgré l’omniprésence des images dans notre civilisation, il est fréquent que les chrétiens aient une approche très cérébrale des textes évangéliques, ce qui lui enlève beaucoup de sa puissance suggestive. Il est donc important d’arriver, grâce à l’imagination, à redonner au texte toute sa puissance. Chaque passage d’évangile est une histoire à se remémorer, à revivre aux côtés du Christ. C’est l’imagination qui permet de faire du texte un chemin vivant à la rencontre du Christ. Ignace invite à se représenter dans la scène auprès du Christ, imaginer les bruits de la foule autour de Jésus, visualiser les uns et les autres, s’imprégner de chaque détail décrit par l’évangéliste. Être tout d’un coup saisi par un détail du texte que l’on n’avait jamais vu avant : par exemple pourquoi et comment Jésus se met à l’écart pour guérir un malade (Mc 7, 33). C’est en approchant le texte avec nos cinq sens que l’on peut s’y immerger totalement, comme dans la mer, pour se tenir au plus près du Christ.




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Une prière en trois étapes

Le père Marc Rastoin reprend le début des Exercices spirituels en le traduisant pour ainsi dire dans les mots d’aujourd’hui. Ignace invite à distinguer trois étapes proprement dites pour entrer dans l’Évangile. Pour que la prière soit vraiment vécue, il est important d’avoir fixé une durée à l’avance, avec dans la mesure du possible un minimum d’un quart d’heure pour pouvoir vivre la contemplation. C’est une façon de dire, à soi-même et à Dieu, son sérieux et de lui donner notre bien le plus précieux : le temps.

Tout d’abord, avec un grand et beau signe de croix, on commence par se mettre en présence de Dieu. On peut prononcer quelques mots d’introduction qui disent notre volonté de vivre ce moment de prière complètement. Comme le dit le père Marc Rastoin : « Nous offrons notre être, corps et âme, au souffle de Dieu ».


PRAYING CHILDREN

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Dans un deuxième temps, on lit le texte évangélique proprement dit en ayant bien en tête l’importance de l’imagination pour faire résonner les mots au cœur de notre vie. Il ne faut pas limiter notre rapport au texte à celui de notre seule intelligence. Il s’agit de laisser peu à peu notre intelligence, qui pose des questions légitimes, laisser la place à une approche plus silencieuse et réceptive : « Il peut arriver et il est même souhaitable qu’à un moment nous puissions cesser de faire jouer notre intelligence et que nous puissions entrer dans la contemplation. »

Enfin, dans un troisième temps, il faut oser dire au Seigneur ce que nous attendons de lui dans notre vie « ici et maintenant ». C’est une demande de grâce en même temps qu’un engagement à la coopération et à l’action avec Dieu. C’est en effet une spécificité ignacienne que d’être toujours orienté vers le discernement, la décision et l’action au quotidien. La demande de grâce permet ainsi d’orienter la prière dans cette dimension essentielle. Jésus nous invite à demander avec confiance et lui-même prier dans les moments importants de sa vie. Il faut bien sûr se souvenir que la démarche est pédagogique et que peu à peu ces étapes deviennent pour ainsi dire naturelles.




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C’est toute notre vie qui vient nous déranger dans la prière

Il est évident que la contemplation de l’évangile est parfois difficile. Le temps peut manquer, les activités s’enchaîner sans répit, et l’on imagine alors la prière comme un moment impossible. L’essentiel est d’arriver à percevoir que c’est toute notre vie en réalité qui entraîne ces distractions qui semblent éloigner de l’évangile. Pourtant, la prière a justement pour ambition de relier cette vie, notre vie, au Christ. Il ne faut donc pas refuser ces pensées ou s’irriter contre soi-même parce que la vie surgit dans ces moments de calme, mais au contraire, leur donner plus de profondeur, les laisser venir et les présenter devant le Christ. Quitte à revenir paisiblement au texte après avoir déposé l’intention ou le souci devant lui. En effet, une véritable prière se nourrit de la vie et notre vie en retour se nourrit de la prière. Nos relations aux autres, nos obligations, les services à rendre, tout peut venir habiter notre prière et quand on imagine le Christ devant nous, c’est nous, avec toute notre vie, qui allons à sa rencontre.

L’ouvrage du père Marc Rastoin est une bonne introduction à cette manière de prier. En effet, après avoir présenté cette méthode, il nous accompagne avec des indications sur certains évangiles du dimanche, suivant les différentes périodes du temps liturgique, qui sont des points pour aider à entrer dans une prière plus contemplative.

Entrer dans l’Évangile avec saint Ignacepar Marc Rastoin, Salvator, septembre 2017, 17 euros.

„A little gratitude might be in order.” 

Mondays of Meaning
July 26, 2021 | Dr Jordan B. Peterson
On The Dreadful Inescapability of Conscience
We hold ourselves personally responsible for the decisions that we have made, or failed to have made, and the actions we have undertaken, or failed to have undertaken, as if we had a choice in the matter—and no matter how sophisticated the rationalizations we might generate to account for our failures, we find it very difficult for our consciences to be quelled by explanations that remove from us our sense of moral culpability and responsibility. 
In the light of day, we might be narcissistically certain of the correctness of our actions or inactions.

In the dark of the night, however, when sleep will not come, or suddenly vanishes, we find ourselves confronted by doubt and uncertainty and shame and guilt and fear and apprehension, and we torture ourselves: did we do the right thing?

And it is very difficult to account for this self-accusation, as it does not seem so much something we choose (as if we would choose to experience involuntary guilt and shame and doubt) as something that is an inevitable consequence of a poor decision—particularly if we knew when we made the decision that we were taking the easy way out. 
Monday Reflections
​”It took untold generations to get you where you are. A little gratitude might be in order.” 

„Strengthen the individual. Start with yourself. Take care with yourself. Define who you are. Refine your personality. Choose your destination and articulate your being.” 

„Compare yourself to who you were yesterday, not to who someone else is today.” 

Au împărțit celor care ședeau cât a voit fiecare — Curajul credinței

Duminica a 17-a de peste an – 25 iulie 2021

Au împărțit celor care ședeau cât a voit fiecare – Comentariu la Evanghelie de pr. Alberto Maggi, OSM

Ioan 6,1-15

În acel timp, Isus a trecut pe malul celălalt al Mării Galileii sau a Tiberiadei. Îl urma o mulțime mare pentru că văzuse semnele pe care […]

Au împărțit celor care ședeau cât a voit fiecare — Curajul credinței

Dieu est Amour : „tout risquer pour tout gagner”

Le grand entretien (1/2). Martin Steffens : « L’amour, c’est continuer d’aimer même quand on n’y trouve plus son compte »

L’auteur du très remarqué Petit traité de la joie, Prix humanisme chrétien 2013, revient cette année avec un nouvel essai, récompensé par le Prix 2016 de la littérature religieuse. Il s’est confié à Aleteia sur sa vision du mal, de la souffrance et de la mission du chrétien à l’ère moderne.

Camille de Montgolfier | 29 avril 2016

Aleteia : Notre société rejette volontiers la figure du diable. Il est pourtant bien parmi nous ?
Martin Steffens : Oui, et savoir cela nous permet de ne pas accuser tel ou tel homme nommément. Cela nous permet donc d’entrer nous-même, comme je le fais dans Rien que l’amour, dans le combat spirituel. On diabolise son ennemi pour ne pas avoir à traverser soi-même ce combat. Or il n’y a qu’un seul ennemi, celui que saint Ignace nommait « l’ennemi de la nature humaine », celui qui a définitivement perdu au terme de la Passion.

Le christianisme est une religion de l’absolu. Comment réinventer à l’ère moderne l’héroïsme nécessaire pour vivre le Christ ?
« Absolu », étymologiquement, veut dire « délié ». Le christianisme n’est pas une « religion de l’absolu » au sens où, par lui, on sacrifierait tout lien aux autres. Ce sont les sectes qui s’occupent de cela. Et les États totalitaires, comme Daesh. Au contraire, le christianisme est une religion du lien, et peut-être même du relatif : rien ici-bas ne vaut absolument, mais seulement comme relié à Dieu, qui est Lui-même, en Son sein, relation amoureuse, Trinité. La France, par exemple, ne vaut pas absolument, mais relativement à la nourriture qu’elle apporte aux âmes de celles et ceux qui la peuplent. De même la santé ne vaut pas absolument, mais comme moyen de plus grand qu’elle, comme aventure de la sainteté. Comprendre cela ouvre sur le véritable héroïsme : abandonner nos sécurités si elles nous coupent de l’aventure que Dieu propose à l’homme en révélant qui Il est. Et vous avez raison: c’est une aventure. Il faut tout risquer… pour tout gagner. Il faut ainsi apprendre à lire dans l’épreuve qui nous enlève à notre confort une occasion de devenir toujours plus un disciple de Jésus. Vous me demandez comment susciter cet héroïsme… Peut-être en montrant la pauvreté de ces idoles qu’on érige en absolu et la vanité de ces soucis qui nous occupent. Non, on ne s’ouvre pas à la vie éternelle comme on gagne des points-retraite. Mais en donnant tout. Rien que l’amour est un livre difficile, car il dit la fragilité de nos sécurités, de toutes ces sécurités qui, au final, nous protègent plus de Dieu que du mal.

Finalement, notre société hédoniste a en fait peur de l’Amour vrai qui ne souffre aucune compromission ?
Le plaisir, fondement et but de l’hédonisme, c’est aimer l’autre à travers l’effet positif qu’il a sur moi. C’est plus généralement aimer la vie tant qu’elle est agréable. L’amour, au contraire, c’est continuer d’aimer, quand bien même l’on n’y trouve plus son propre compte. L’amour est mieux qu’hédoniste, il est fidèle et inventif: il ne commence vraiment que quand on croit qu’il finit. Car si je quitte ma femme parce qu’elle ne me fait plus d’effet, n’est-ce pas que je n’ai jamais aimé d’elle que l’effet qu’elle avait sur moi ? Et donc que je n’aimais que moi-même ? Alors peut commencer l’ouverture du cœur à cet autre qui est plus que l’effet agréable qu’il a sur moi.

Propos recueillis par Camille Tronc

Sketches with a soul


„Drawing is about understanding and reflecting through your own mind, eye and hand the reality around you.”

„Out of depression or The Negative Island.
Depression – as far as I can understand it – sends you to your own, interior island, all dark and hopeless.To get to this island, you fall.This island is closest than the corner of this very room, however it is the farthest island possible.
The Island has smooth, transparent, inverse walls. Concrete. You are completely isolated. Alone. The flow of life goes on around you, but has no meaning and brings no joy anymore.
After ages of darkness you notice some faint light up above, and with infinite patience you start to climb stairs, cross obscure labyrinths, jump above black pits and walk up, always up, along endless corridors and step after step the faint light grows somehow brighter and brighter and ooops, all of a sudden here you are, you feel again the breeze and the sun and the Negative Island is smaller and smaller and finally you are Out of Depression.”

…art expresses sentiments, and if architecture is not art, than what it is?

the architecture draftsman
Two types of drawings flow and get strength from each other. The imaginary architectures explore the expressiveness of architectural space free of the regular constraints of actual buildings. They aren’t simply drawings – but Architectures waiting to become real. The drawings of our own world, with its streets, trees and clouds. Exploring reality through drawing is an amazing, empowering intellectual experience that literally opens one’s eyes. Drawings by Stefan Davidovici, Architect, Milan.

Saints de ce jour

Sanctoral, repris d’après le site l’Evangile au quotidien

Anne et Joachim

MÈRE ET PÈRE DE LA SAINTE VIERGE

Fête Le 26 Juillet

Anne appartenait à ce peuple choisi qui, dans les desseins de Dieu, devait donner naissance au Sauveur des hommes ; elle était de la tribu de Juda et de la race de David. Ses parents, recommandables par leur origine, devinrent surtout illustres entre tous leurs concitoyens par l’éclat d’une vie pleine de bonnes œuvres et de vertus. Dieu, qui avait prédestiné cette enfant à devenir l’aïeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables.

Après Marie, aucune femme plus que sainte Anne ne fut bénie et privilégiée entre toutes les autres. Mais si elle reçut tant de grâces, comme elle sut y répondre par la sainteté de sa vie ! Toute jeune enfant, elle était douce, humble, modeste, obéissante et ornée des naïves vertus de son âge. Plus tard, comme elle sut bien garder intact le lis de sa virginité ! Comme elle dépassait toutes les filles, ses compagnes, par sa piété, par la réserve de sa tenue, son recueillement et la sainteté de toute sa conduite !

Puis, quand il plut à Dieu d’unir son sort à celui de Joachim, combien Anne fut une épouse prévenante, respectueuse, laborieuse, charitable et scrupuleusement fidèle à tous les devoirs de son état, vaquant à propos au travail et à la prière. Dieu lui refusa longtemps de devenir mère ; elle se soumit humblement à cette épreuve et l’utilisa pour sa sanctification. Mais à l’épreuve succéda une grande joie, car de Joachim et d’Anne, déjà vieux, naquit miraculeusement celle qui devait être la Mère du Sauveur et, dans l’ordre de la grâce, la Mère du genre humain. C’est sans doute un grand honneur pour sainte Anne, que d’avoir donné naissance à la Mère de Dieu ; mais il lui revient beaucoup plus de gloire d’avoir formé le cœur de Marie à la vertu et à l’innocence !

L’Église célébrera dans tous les âges la piété maternelle de sainte Anne, et la gloire de sa Fille rejaillira sur elle de génération en génération. Le culte de sainte Anne a subi diverses alternatives. Son corps fut transporté dans les Gaules, au premier siècle de l’ère chrétienne, et enfoui dans un souterrain de l’église d’Apt, en Provence, à l’époque des persécutions. À la fin du VIIIe siècle, il fut miraculeusement découvert et devint l’objet d’un pèlerinage. Mais c’est surtout au XVIIe siècle que le culte de sainte Anne acquit la popularité dont il jouit.

De tous les sanctuaires de sainte Anne, le plus célèbre est celui d’Auray, en Bretagne ; son origine est due à la miraculeuse découverte d’une vieille statue de la grande Sainte, accompagnée des circonstances les plus extraordinaires et suivies de prodiges sans nombre. Sainte-Anne d’Auray est encore aujourd’hui l’objet d’un pèlerinage national.

Joachim, de la tribu de Juda et de l’antique famille de David, était pasteur de brebis à Nazareth. Stolan, père de sainte Anne, lui donna sa pieuse fille en mariage. Les deux époux vécurent dans la crainte du Seigneur et dans la pratique des bonnes œuvres. Ils firent trois parts de leurs biens : l’une était destinée au temple et aux ministres de la religion ; ils répandaient la seconde dans le sein des pauvres ; la dernière servait aux besoins de la famille.

Cependant le bonheur n’était pas dans ce ménage : l’épouse de Joachim était stérile. Depuis vingt ans ils priaient Dieu de les délivrer d’un tel opprobre, lorsqu’ils se rendirent, suivant leur coutume, à la ville sainte pour la fête des Tabernacles. Les enfants d’Israël y venaient offrir des sacrifices au Seigneur, et le grand-prêtre Ruben immolait leurs victimes. Joachim se présenta à son tour. Il portait un agneau ; Anne le suivait, la tête voilée, le cœur plein de soupirs et de larmes. Le grand-prêtre, en les apercevant monter les degrés du temple, n’eut pour eux que des paroles de mépris et de reproche : « Vous est-il permis, leur dit-il, de présenter votre offrande au Seigneur, vous qu’Il n’a pas jugés dignes d’avoir une postérité ? Ne savez-vous pas qu’en Israël l’époux qui n’a pas la gloire d’être père est maudit de Dieu ? » Et en présence du peuple il repoussa leur offrande.

Joachim ne voulut point revenir à Nazareth avec les témoins de son opprobre. Leur présence eût augmenté sa douleur. Anne retourna seule dans sa demeure. Pour lui, il se retira dans une campagne voisine de Jérusalem, où des bergers gardaient ses troupeaux. Le calme silencieux de la vie pastorale, le spectacle touchant de la nature, apportèrent quelque soulagement à la blessure de son cœur. Qui n’a jamais senti que la solitude le rapproche de Dieu ?

Un jour qu’il se trouvait seul dans les champs, l’Ange Gabriel se tint debout devant lui. Joachim se prosterna, tremblant de peur : « Ne crains pas, dit le messager céleste, je suis l’Ange du Seigneur, et c’est Dieu Lui-même qui m’envoie. Il a prêté l’oreille à ta prière, tes aumônes sont montées en Sa présence. Anne, ton épouse, mettra au monde une fille ; vous la nommerez Marie et vous la consacrerez à Dieu dans le temps ; le Saint-Esprit habitera dans son âme dès le sein de sa mère et Il opérera en elle de grandes choses. » Après ces mots, l’Ange disparut.

Joachim vit bientôt se réaliser la prédiction de l’Archange. De son côté, il fut fidèle aux ordres du Seigneur : sa fille reçut le nom de Marie, et, à trois ans, il la confia aux pieuses femmes qui élevaient dans le temple de Jérusalem les jeunes filles consacrées au Seigneur. Elle y vivait depuis huit ans sous le regard de Dieu lorsque Joachim mourut chargé de mérites et de vertus. Anne, son épouse, le fit ensevelir dans la vallée de Josaphat, non loin du jardin de Gethsémani, où elle devait le rejoindre un an plus tard.

Mică antologie coronavirus (V): Pariul lui Pascal — dilemaveche.ro

Să nu se mai spună că, la noi, libertatea de expresie e în criză. Fiecare român (de la cetățeanul obișnuit pînă la tartorul politic) crede ce vrea și spune, nestingherit, tot ce crede.

Mică antologie coronavirus (V): Pariul lui Pascal — dilemaveche.ro

Mic fragment care reflecta perfect un text primit pe mail cu îndemnul: ” a se analiza”. Conspiratia planetara!!!!

„Coronavirusul e camuflajul unei conspirații la nivel planetar. O mînă de potentați descreierați caută să domine planeta, pentru a-și asigura materia primă a unor afaceri veroase. Vor putere, vor cîștig, vor un „viitor de aur” pentru mica lor gașcă asasină. (Aici, evident, ne confruntăm și cu o anumită policromie a definiției răului: chinezii, americanii, rușii, Soros, neomarxiștii, neonaziștii, fabricanții de măști, mănuși și geluri dezinfectante etc.) Toți și-au folosit laboratoarele (secrete) pentru a inventa un virus cu care să manipuleze planeta.”