„De l’action à la passion”. Pages d’un dialogue imaginaire

… entre une lectrice/fille spirituelle (A.) et le p. Henri Nouwen (H)

Wikipedia : Henri Nouwenn (1932 – 1996) est un prêtre hollandais qui est considéré comme un auteur spirituel important du xxe siècle.

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H. On m’avait un jour demandé de rendre visite à un ami gravement malade. Il avait été un militant sur le terrain social, sa vie avait été active et féconde. C’était quelqu’un qui avait à cœur les problèmes d’autrui et s’était profondément engagé auprès des plus démunis. A 50 ans, on lui avait diagnostiqué un cancer. Au cours des trois années qui avaient suivi, son mal s’était aggravé. Quand je suis allé lui rendre visite, cet ami m’a dit : « Henri, me voici réduit à ne plus rien faire, cloué à ce lit, et je ne sais même pas comment envisager mon inaction. Ma vie avait du prix à cause de tout ce que je faisais pour les autres, beaucoup de choses pour beaucoup de gens. Et voici que désormais je ne puis plus rien accomplir. Aide-moi à voir autrement mon incapacité de faire quoi que ce soit, pour que la pensée de mon inutilité ne me fasse pas sombrer dans le désespoir. »

A. Comment as-tu fait pour l’aider à changer de vision ?

H. En parlant avec lui, j’ai compris qu’il n’avait pas cessé de se demander, comme il l’avait toujours fait : « Que pourrais-je faire encore ? » Il s’était habitué à ne considérer en sa personne que le mérite de ses œuvres. C’est pourquoi, quand il est tombé malade, tous ses espoirs ne se dirigeaient que vers une guérison qui le rendrait à nouveau capable d’accomplir tout ce qu’il accomplissait avant. Je me suis également rendu compte que cette façon de voir les choses ne servait à rien, puisque son cancer était en train d’évoluer et que sa mort était imminente. Or, si l’esprit de mon ami était toujours accroché à l’idée de ce qu’il pourrait encore faire, comment lui venir en aide…? quoi trouver pour cela ? Dans ce contexte, nous avons lu ensemble, lui et moi, un excellent ouvrage sur l’agonie de Jésus à Gethsémani et le cheminement du Seigneur vers la croix. Cela nous a aidés tous les deux à mieux saisir le passage inéluctable de l’action à la passion.[1] 

A. Ce qui revient à se tourner vers Dieu et, tout simplement, à attendre. J’ai du mal à voir en cela un « chemin »…

H. Il y a toute une spiritualité de l’attente : mon intuition est qu’elle peut prendre une grande importance dans nos vies. Nous attendons. Dieu attend.

A. Sans perdre espoir… Mais comment faire pour ne point sombrer dans la désespérance… ?

H. Pour les chrétiens, le meilleur moyen consiste, comme je l’ai dit plus d’une fois, à tenir les yeux fixés sur Jésus. Judas a livré Jésus. Mais le même mot, « livrer » s’applique à Dieu : « Dieu n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous », dit la lettre aux Romains (8,32) Il est important de comprendre que, lorsque Jésus dit : « Tout est accompli » (Jean 19,30), il ne se borne pas à dire : « J’ai accompli tout ce que je voulais accomplir. » Il dit aussi : « J’ai permis qu’on me torture et qu’on me mette à mort afin d’accomplir ma vocation. » Vue ainsi, son agonie n’est pas seulement celle d’une mort imminente. C’est aussi l’agonie de quelqu’un forcé de lâcher prise et d’attendre. C’est l’agonie d’un Dieu en attente, qui dépend en quelque sorte de ce que nous ferons de la Présence divine au milieu de nous.

Tous ces aperçus sur la passion de Jésus ont été très importants dans la discussion avec mon ami malade. Il a compris que, après tant de dur labeur, il devait se résigner à attendre. Il a compris que l’accomplissement de sa vocation d’être humain ne tenait pas uniquement de l’agir, mais aussi du pâtir. Et, dans cette attente passive, nous avons commencé à entrevoir une nouvelle espérance, une nouvelle paix… une nouvelle joie commençait même à se faire jour. La gloire de Dieu était en train de se révéler à nous. Car la gloire de Dieu se déploie dans notre vie intérieure. 

A. Le grand âge n’est pas que détresse. Pour ma part, quand je rencontre une personne âgée qui n’est pas amère, qui sait, à la rigueur, rire de soi-même afin de pouvoir garder le sourire… eh bien, non seulement le l’admire énormément. Mais cela me réconforte.

H. L’espérance et l’humour peuvent faire surgir une nouvelle vision. Nous rencontrons parfois un vieil homme ou une vieille femme dont le regard va plus loin que les frontières de son existence humaine, dans une lumière qui semble les l’envelopper d’une aura d’amabilité et de gentillesse. De temps en temps, nous percevons cette lumière comme la douce voix de l’hôte qui nous invite à rentrer à la maison. Quand Florida Scott Maxwell décrit sa vie dans la vieillesse, nous commençons à entrevoir comment le fait de vieillir peut se muer en vision de lumière qui va croissant. Elle écrit :

Une longue vie me fait me sentir plus près de la vérité, mais celle-ci ne va pas dans les paroles, alors comment pourrais-je en donner une idée ? Je ne le puis ni ne le désire. Je voudrais dire aux gens qui s’approchent du grand âge et quelquefois le redoutent que c’est l’âge des découvertes. S’ils demandent : « découverte de quoi ? », la seule chose que je puisse répondre est qu’il leur appartient de le découvrir, sinon, ce ne serait pas une découverte.

La vision qui s’accroît dans les personnes âgées peut nous conduire au-delà des limitations de notre moi humain. C’est une vision qui non seulement nous détache de l’obsession des choses passées mais nous fait mieux comprendre la portée du présent. C’est une vision invitant à l’abandon total et sans peur et ceci adoucira la distinction entre la vie et la mort et fera qu’elle soit de moins en moins douloureuse.

C’est ce qu’a exprimé le mieux Aldous Huxley en décrivant la mort de sa première épouse, Maria. Tenant la main sur la tête de Maria, il lui murmure :

Laisse-toi aller… va devant toi, dans la lumière. Laisse-toi transporter dans la lumière. Pas de souvenirs, pas de regrets, pas de regard en arrière, pas de pensées anxieuses sur ton futur ou celui des autres. La lumière seulement. Cet être pur, cet amour, celle joie seulement.

Pourrait-on dire plus ? Oui, nous croyons que nous le pouvons, car nous avons le sentiment que, tandis que l’humour peut créer une communication brisant les frontières entre les jeunes et les vieux, les voyageurs et les logeurs, ceux qui accueillent et ceux qui sont accueillis, la lumière pourrait dissoudre des lignes de séparation beaucoup plus profondes et conduire toute humanité vers une unité libératrice.

Cela a été ressenti vivement par le prêtre néerlandais Han Fortmann. Celui-ci a découvert lors d’un voyage en Inde qu’il souffrait d’un cancer avancé et qu’il devait rentrer chez lui pour mourir. Sur son lit de mort, il a été capable d’écrire, avec ses dernières forces, ces belles paroles :

Je prends pour point de départ le simple fait irréfutable que dans les moments cruciaux de la vie (dont la mort), même des personnes venant de cultures et religions très éloignées trouvent le même mot essentiel : Lumière ! N’est-ce pas vrai ? Une similitude basique devrait exister entre l’illumination dont parlent les hindous et les bouddhistes et la Lumière Eternelle des chrétiens. Les uns et les autres meurent dans la Lumière. (…) Quiconque a appris à vivre dans la Grande Lumière ne se fait plus de soucis en se demandant si la Lumière sera encore là demain… Le besoin de poser des questions sceptiques sur l’au-delà semble disparaître lorsque la Lumière divine devient une réalité de tous les jours, comme cela est signifié, bien entendu, dans toutes les religions.

Ces paroles, écrites par un homme mourant, révèlent le fait bouleversant que le vieillissement peut nous conduire à grandir dans la lumière, cette lumière qui chasse toutes les lignes noires ou grises divisant les cultures religieuses et les hommes, unissant toutes les couleurs de la quête humaine en un unique arc-en-ciel s’arrondissant au-dessus de tous. C’est cette vision lumineuse qui peut se préciser de plus en plus en nos vies alors que nous avançons en âge ; elle pourrait faire en sorte que le sentier de plus en plus étroit s’élargisse, devenant voie royale. 2

[1] Finding My Way Home, The Path of Living and Dying

2 Henri JM Nouwen and Walter J. Gaffney, Aging, the Fulfillment

Citit în „Libertatea”

Scrisoare de la un preot ortodox care a mers „în fața bolnavilor, lângă patul lor de suferință”

Marți, 26 octombrie 2021, 14:30.

Ultimul update Marți, 26 octombrie 2021, 18:24

Preotul Ursăchescu povestește cum prezența lui în spital nu doar pe bolnavi i-a mișcat: „Țin să mărturisesc că nu mai puțin mișcat am fost și eu”. „Părinte, avem peste 600 de bolnavi și în fiecare zi ne mor câte 5-6 oameni”, a  fost primul mesaj către preot, din partea directorului spitalului. „Fii binevenit între noi”.  Părintele s-a gândit și a mers în spital. El a constatat că printre bolnavi „a apărut credința că cine vine aici nu mai scapă cu viață”. Și că până și unii medici se tem, din cauza bolii, „că pot deveni contagioși”. Bărbatul a văzut că, în unele situații, greul pică pe muncile medii sau joase, ale asistentelor și infirmierelor, „care stau tot timpul printre bolnavii contagioși”. Preotul s-a întrebat, inițial resemnat, de ce l-au chemat? „Deci rolul meu nu era altul decât să-i îngrop”, a fost primul gând care i-a trecut prin minte.  Dar n-a acceptat acest statut. Și a început să vorbească, pe rând, cu fiecare dintre bolnavi, la paturile lor.

Gestul lui i-a adus și acuze dinspre unii dintre pacienți. Părintele le numește, cu un limbaj precaut, în aceeași scrisoare, „riscuri de jignire personală”. Dar a continuat să le vorbească femeilor și bărbaților. Unora le-a dat ceai, când personalul medical i-a permis asta, povestește. A căutat și o cale, pe care el însuși o recunoaște drept simplă, banală, nepretențioasă, să îi aline pe pacienți. I-a întrebat despre familiile lor. Despre prieteni. Oamenii s-au mai deschis. 

Când Dumnezeu „lucrează efectiv și continuu”

De când numărul bolnavilor a crescut, în toate săptămânile petrecute printre ei, el s-a gândit la multe lucruri. Dar, mărturisește, niciodată că nu s-a îndoit niciun moment de faptul că e treaba lui să ajute la „combaterea epidemiei”. Nu i s-a părut că această acțiune ar fi împotriva dogmei, regulilor Bisericii sau împotriva cărților sfinte. S-a gândit și la alți colegi de-ai săi, clerici despre care știe că, fără să se afișeze, au făcut același lucru în spitalele din toată țara. El crede că „niciodată n-am fost mai buni creștini”. Alături de medici și de ceilalți oameni care au sărit în ajutorul bolnavilor, preotul spune că a simțit că Dumnezeu „lucrează efectiv și continuu”.

Scrisoarea preotului Ursăchescu este datată 15 august 1917.

O altă scrisoare, a preotului Gheorghe Leu, a fost scrisă în 22 martie 1917. Preotul Mușățianu a scris către ai săi în 24 iunie 1917. Aceștia, și mulți ca ei, sunt preoții care au urmat Armata Română în cumplitele bătălii ale Primului Război Mondial. Alături de scrisorile soldaților, ale ofițerilor și ale corpului medical, misivele preoților au apărut în cartea „Scrisori de pe front”, o colecție copleșitoare redactată acum câțiva ani de Mirela Florian. Aceste scrisori vin dintr-un timp în care nu aveai prea multe opțiuni: te predai sau erai anihilat. Printre soldați izbucnise tifosul exantematic. Românii, cu preoții în mijlocul lor, ortodocși, catolici și de alte confesiuni, au ales să nu se predea. Oamenii din acea vreme nu erau nici ei niște sfinți. Din epistole transpar mici egouri și mari jocuri politice, raporturi de putere, înapoierea, egoismul instituțional, judecata la adresa celui mai slab. Dar nu s-au predat.

De atunci, timpurile s-au schimbat. Într-una dintre scrisori este descris momentul în care o femeie cu halat alb a venit să discute cu soldații, cu cei răniți. De data aceasta povestește un medic: ajunsă în fața unei uși închise, femeia a întrebat:  – Ce e aici? – Aici e camera celor cu cei cu tifos exantematic și… – Trebuie să-i văd și pe aceștia! Femeia în halat a intrat și, după cum consemnează scrisoarea doctorului I. Bejan, ea a vorbit cu oamenii „fără să-și întoarcă chipul la priveliștea groaznicei boli”. Era Regina Maria. 

Citeşte întreaga ştire: Scrisoare de la un preot ortodox care a mers „în fața bolnavilor, lângă patul lor de suferință”

„Popoare întregi pot deveni complet iraționale.” De unde atâta prostie?

Democrație, decizie colectivă, raționalitate, știință, medicină

Dan Ungureanu

23/10/2021 https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https://www.contributors.ro/democratie-decizie-colectiva-rationalitate-stiinta-medicina/&layout=button_count&show_faces=false&width=105&action=like&colorscheme=light&height=21494193

Mă tem că numele Nongqawuse nu e prea cunoscut. Era o fetiță din tribul Xhosa, din Africa de sud ocupată de englezi, care a început să facă profeții despre reîntoarcerea strămoșilor. Dacă tribul Xhosa aveau să-și ucidă vitele și aveau să-și ardă cerealele, atunci strămoșii aveau să reînvie și să îi învingă pe englezi și să facă o lume nouă.

Sarili, șeful tribului Xhosa, a sprijinit-o și a încurajat-o. După ce au ucis vreo trei sute de mii de vite, în 1857, Xhosa au suferit o imensă foamete, și din o sută de mii au supraviețuit vreo 27 de mii. Strămoșii nu au înviat și nu i-au învins pe englezi.

Americanii au interzis alcoolul în 1919, printr-un amendament la Constituție (care pretinde un grad foarte mare de consens). Amendamentul a devenit lege cu 287 de voturi contra 100, trei contra unu. În 1933, după 14 ani, amendamentul era anulat. Și era anulat după ce, timp de 14 ani, crease o clasă interlopă puternică și influentă, care împușca pe străzi și mituia polițiști, judecători și politicieni.

Credințele colective absurde și suicidare nu sînt apanajul triburilor primitive. Americanii înșiși, cu checks and balances, cu state care echilibrează puterea federală, americanii cu tradiție democratică au izbutit să voteze prohibiția, crezînd într-o majoritate care nu exista, și într-un consens care nu exista. Și primitivii negri Xhosa, și civilizații cetățeni ai SUA au căzut în capcana unei psihoze colective. Despre adulația germanilor pentru Führer nu are rost să mai vorbim.

Popoare întregi pot deveni complet iraționale.

Am spus că 25 % din Xhosa nu și-au ucis vitele și au supraviețuit. Tot 25 % au fost congresmenii americani care au văzut lucid că interzicerea alcoolului, în pofida a mii de ani de tradiție, e imposibilă. A cîștigat voluntarismul puritan orb. În România, la fel, 30 % din populație a rămas lucidă și s-a vaccinat.

Mass media au încurajat iraționalismul pentru a face audiență

Posturile TV din România poartă o vină imensă. De la rețetele medicale naturiste din Formula AS, care promovează o medicină bazată pe plante, cititorii-întreabă-cititorii-răspund, fără nici o mediere din partea unui medic, la ghicitoarele care apar la diverse posturi de televiziune, la horoscoape, la toate antivaccinismele – televiziunile au sacrificat orice etică profesională de dragul senzaționalismului și al audienței. Marele laș a fost CNA-ul, Consiliul Național al Audiovizualului, care nu a sancționat aceste derapaje sistematice.

Televiziunile sînt de vină, major, pentru falsele dezbateri despre coronavirus, în care au acordat același timp medicilor (rareori imunologi) și conspiraționiștilor de rînd ca Olivia Steer.

Românii oricum erau un popor fragil. În anii 1990, din cauza prăbușirii asistenței medicale, au apărut bioenergoterapeuții. Un sondaj PEW arată că românii sînt, în Europa, cei care au cele mai multe talismane purtătoare de noroc. Pe Atlasul valorilor europene (Harta ”Most people can be trusted” / putem avea încredere în majoritatea oamenilor) românii sînt cei care au o încredere extrem de mică în semenii lor (12 %) și deci și o încredere mică în stat, și deci un grad înalt de conspiraționism.

; și Atlas of European Values, Brill, 2011, pag. 62.

Să repetăm : românii nu au încredere nici în stat, nici în semenii lor, dar au încredere în talismane.

Neîncrederea cronică în stat e datorată faptului că timp de secole statul a însemnat fie ocupantul habsburgic, fie fanarioții trimiși de otomani, fie statul comunist instalat de ocupația sovietică. Dar situația aceea s-a terminat. Statul român e, desigur, și azi, inept și autoritar și ne minte. Dar azi avem surse de informație multiple, nu mai există cenzură, și legile UE și instituțiile UE monitorizează oarecum statul.

Măsurile luate de statul român contra pandemiei, bune sau proaste, pot fi comparate și cu cererile OMS, și cu măsurile luate de alte state europene. Neîncrederea cetățenilor în stat este, prin urmare, paranoică. Ceea ce face statul, și ce nu face, e verificabil.

Statul, din populism, s-a lăsat intimidat și de patronat (care se teme de scăderea afacerilor) și de o parte din angajați, care au avut de suferit de pe urma șomajului și șomajului tehnic.
Dar în 19 octombrie 2021, România a avut 18 mii de cazuri de coronavirus și peste 570 de morți. Nu-i trebuie nimănui vreun talent matematic să calculeze că numărul de cazuri se dublează o dată la două săptămîni, că într-o lună, numărul celor ”curent infectați” a crescut de la 17 mii la 170 de mii.

Cu un cluster de țări occidentale în care numărul de morți a scăzut sub 10 pe milion de locuitori săptămînal, și unul de creștere (Ucraina, Serbia, Basarabia, Bulgaria) vedem, șase luni după începerea campaniei de vaccinare, că trebuie să vorbim de o componentă religioasă și culturală. Țările ortodoxe sînt cele mai afectate. (vezi situl Our World in Data).

Pe săptămîna 13 oct. – 19 oct. sînt 2545 de morți, ceea ce înseamnă 133 morți pe milion/săptămînă. Actualizat pentru 20 octombrie 2021 tabelul arată astfel :

Reamintim cititorului îngăduitor că guvernul inept al Libanului a abandonat ani de zile o încărcătură imensă, 2700 de tone, de nitrați explozibili în port. Cînd au explodat, în august 2020, au făcut 200 de morți și 7000 de răniți. Libanul e un stat eșuat (failed state).

În România au murit 7000 de persoane de coronavirus între 12 septembrie -18 octombrie, fără ca populația să se alerteze, fără ca guvernul să facă ceva.

Un stat eșuat (failed state) poate eșua din mai multe motive. Poate eșua din cauza unor conducători inepți. Poate eșua din cauza unor conducători atît de corupți, încît legile nu mai sînt respectate. Poate eșua cînd populația refuză să coopereze cu autoritățile. La noi, putem vorbi de toate aceste trăsături : un guvern cenzurat de către Parlament, un alt guvern care întîrzie să apară din certuri politicianiste, o populație care nu acceptă autoritatea statului din motive conspiraționiste.

De la declinul demografic la prăbușirea demografică

Media deceselor între 2000-2015 este de 257 mii pe an. În 2020, numărul de morți e de 297 mii, cu 40 de mii peste această medie, adică cu 14 % mai mare.

Cifra morților de coronavirus e de doar 18 mii. E un exces de 22 de mii de morți rămas ne-explicat. Povara pandemiei asupra societății nu constă doar în morți, cheltuiala cu tratamentul, zilele de muncă pierdute, ci și în bolnavii de alte boli care sînt netratați și mor. Ce înseamnă 40 mii de morți suplimentari ? În România s-au născut 178 de mii de copii în 2020.

297 mii de morți – 178 mii născuți înseamnă o scădere demografică anuală de 119 mii oameni. E echivalentul bombardamentelor atomice de la Hiroshima și Nagasaki, anual.

Dacă situația continuă, România va pierde PESTE un milion de locuitori în fiecare deceniu – în plus față de emigrație, greu de cuantificat, dar pe care o putem estima la 200 mii anual.

Dacă situația continuă – și emigrația nu se oprește, mortalitatea nu scade, natalitatea nu crește – România va pierde încă trei milioane de locuitori pe deceniu, și îmbătrînirea populației se va accelera.

Într-un articol mai vechi, semnalam că în deceniul 2025-2035 se vor pensiona peste trei milioane de persoane și vor intra în cîmpul muncii două milioane, cu un deficit de un milion.  Îmbătrînirea populației, și creșterea enormă a ratei de dependență, sînt o problemă grea dar ignorată și de populație, și de guverne.

Cu soldul negativ al natalității + emigrare, România va pierde de acum vreo 330 de mii de locuitori anual, un milion în trei ani. România va pierde trei milioane de locuitori între 2020-2030.

Cum am arătat în Sfîrșitul emigrației, între 2032-2039 se vor pensiona un milion de locuitori, decrețeii, 2,7 milioane, înlocuiți de un milion de tineri. Raportul de dependență va crește incalculabil.https://www.presalocala.com/2021/10/13/peste-60-000-de-romani-au-murit-in-plus-de-la-inceputul-pandemiei-fata-de-anii-anteriori/embed/#?secret=cSVCgNCfWw

Dacă prostia ar durea, spitalele ar fi pline”. Păi sînt pline spitalele.

Democrație, raționalitate, medicină.

O iau de la capăt.

Africa de sud se confruntă, din motive pe care nu le extind aici, cu o imensă epidemie de SIDA. Președintele Thabo Mbeki (2000-2008 ) și infama sa ministră a sănătății, Manto Tshabalala Msimang, au afirmat că SIDA nu e cauzat de un virus, și prin urmare nici triterapia antivirală nu era necesară (și trece cu suc de sfeclă). Am putea pune această atitudine pe seama vreunui iraționalism tribal. Însă, în 2020, președintele conservator al Braziliei, Iair Bolsonaro, a avut aceeași atitudine de negare a existenței, sau gravității, pandemiei de coronavirus. Nu există nici o legătură necesară între democrație, Öffentlichkeit, dezbateri publice libere, pe de o parte, și introducerea unor măsuri de sănătate publică bazate pe știință.

Nongqawuse și șeful de trib Sarili, Thabo Mbeki și Manto Tshabalala Msimang, Volstead și congresul american prohibiționist, Iair Bolsonaro. Toate aceste cazuri ne arată că popoare întregi devin iraționale, că majorități alese democratic iau decizii iraționale. Și că simpla democrație, dezbaterea publică necenzurată nu sînt suficiente ca să ajungă la decizii raționale sau decizii bazate pe datele științei.

Țări întregi, ca România, cad pradă unui atac triplu : conducători laissez faire, patroni care vor să păstreze economia în funcție cu riscul – cu prețul a mii de morți, și o populație obscurantistă și conspiraționistă, care se teme mai mult de riscurile absolut ipotetice ale unui vaccin decît de morții reali numărați zilnic.

Uneori, conducătorii, ca președintele Nikolaus Iohannis și prim-ministrul Florin Cîțu au preferat să sacrifice limitările propuse de colegiului medicilor (și de Organizația Mondială a Sănătății) de dragul unei ipotetice dezvoltări economice.

Pandemia a dat o lecție lumii, și această lecție e simplă : nu există nici o continuitate necesară între democrație, dezbatere colectivă transparentă, decizie rațională, decizie bazată pe date științifice. La periferiile democrației, în statele fragile, populismul și demagogia au învins decizia bazată pe știință.

 Coda

Soșoaca e Nongqawuse a româniei. Obscurantism exista în România și înainte. Antivaccinismul, opoziția călugărilor din Moldova față de pașapoartele cu cip, față de CNP (da, codul numeric personal) existau. Însă doar pandemia le-a transformat în declarații politice, în slogan politic, în strigăt de luptă și raliere, în partid politic.  Teama conspiraționistă și irațională față de vaccin e mai puternică decît sutele de decese zilnice și miile de bolnavi conectați la oxigen.

A. Răduț, ”Catedrale” — catalinafrancoblog

A. Răduț, ”Catedrale”

Zidurile cunosc toată istoria lumii,

Au fost și împușcate, dar încă trăiesc,

Văd soarele cum se ridică, și coarnele lunii,

În tencuială, cum strălucesc.

Te-ai gândit o clipă, trecătorule singur,

Câte frunze, în bătaia vântului, le-a mângâiat,

Ce muzici au ascultat, în dulcele abur

Al pâinilor coapte, de neuitat !

Pe straduțele mici, încă pietruite, din vremuri,

Miliarde și miliarde de […]

A. Răduț, ”Catedrale” — catalinafrancoblog

Une homélie que j’ai beaucoup aimée

Laisse Dieu parler

Homélie de fr Charles-Marie, le 24 janvier 2021  |Eglise Saint-Jean Strasbourg

Texte de l’évangile : Mc 1, 14-20 

La relation à Dieu, c’est un appel et une réponse, un appel et une réponse, etc. Cependant beaucoup de gens ont l’impression d’appeler en vain, de ne pas avoir de réponse, ils ne savent plus comment parler à Dieu. Alors ils commencent à se taire un peu, puis à écouter, et ils comprennent : en fait c’est Dieu qui appelle, et c’est à l’homme de répondre. Le plus important n’est pas de savoir comment parler à Dieu, mais comment le laisser parler, comment l’écouter, comment percevoir son appel.
Dans l’évangile de ce dimanche, pas un mot de la part des hommes à qui Jésus s’adresse. On n’entend qu’une parole, celle de Jésus : Dieu appelle, Dieu appelle et parle le premier. L’âme de la vie spirituelle, c’est l’écoute.

L’écoute de la Parole de Dieu est une aventure qu’on pourrait oser résumer en deux mots : conversion et rencontre.

  1. L’écoute de la Parole de Dieu est une conversion.
    Regardons la première scène que nous présente l’évangile : « Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu s’est approché. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

La première parole de Jésus adressée à l’humanité est un appel à la conversion. Conversion par l’écoute : « convertissez-vous et croyez à l’Évangile » ; écouter, accueillir l’Evangile, c’est cela la conversion.
Laissons-nous surprendre par la teneur de ce message. Jésus ne dit pas « convertissez-vous, et alors pourra venir le règne de Dieu ». C’est l’inverse : « le règne de Dieu est déjà là, il a déjà fait le chemin jusqu’à vous, alors ne passez pas à côté ; cette Bonne nouvelle attend votre réponse ». Quand Dieu commence à parler à l’homme, c’est toujours un appel à la conversion, car Dieu doit commencer par libérer l’homme de sa surdité spirituelle : « sors de ta distraction, arrête-toi de courir et de discourir, écoute ! » Le règne de Dieu est peut-être juste derrière toi, tout proche, il suffirait que tu te retournes, que tu « convertisse » l’attention de ton cœur.
La première chose que fait la Parole de Dieu quand elle essaie de nous atteindre c’est de nous apprendre à nous taire, à écouter. C’est une vraie conversion, et même une révolution : le centre n’est plus moi, mes attentes, mes cris, le centre c’est Lui, Lui qui va me parler, Lui qui a quelque chose à me dire, une chose importante et que je ne sais pas encore.
La Bible insiste sur l’action purifiante de la Parole de Dieu. Quand on verse de l’eau pure dans un vase rempli de détritus, cette eau chasse la saleté en occupant progressivement l’espace. De même quand on s’imprègne le cœur d’une parole tirée de la sainte Ecriture, on se lave des pensées plaintives, orgueilleuses ou simplement futiles, qui sont comme les toxines de l’âme. C’est la Parole de Dieu elle-même qui nous assainit intérieurement, elle prépare en nous une plus grande attention à Dieu. Elle nous convertit.

2. L’écoute de la Parole de Dieu est une rencontre.
Regardons le deuxième tableau que nous présente l’évangile de ce dimanche. Jésus est toujours au centre de la scène, il appelle encore. La grande différence, c’est que nous savons maintenant à qui il s’adresse, nous pouvons nommer les destinataires, ce n’est plus un appel global à la conversion et à l’attention, c’est une invitation personnelle : « suis-moi ». C’est une rencontre, et une rencontre qui va transformer des vies concrètes, celles de Simon, André, Jacques et Jean.

Le secret d’une lecture priante de la Parole de Dieu, c’est exactement cela : passer de l’écoute à la rencontre, passer du Dieu qui parle au Dieu qui me parle, me laisser atteindre personnellement. Si je lis un article de journal, je cherche à obtenir des informations mais je m’intéresse rarement au journaliste qui parle, il n’y a pas de rencontre. Si un fiancé reçoit une lettre d’amour, il la lit et relit, car le plus important pour lui n’est pas ce qui est dit, mais la personne qui le dit, et même s’il finit par connaître par cœur le contenu du message, il relit encore car la lecture est une rencontre à chaque fois renouvelée, le message véhicule une présence. D’une façon bien plus réelle encore, une page de la Bible est une terre sainte à travers laquelle une présence m’attend. Quand je lis, Dieu me cherche.

Saint Isaac le Syrien, moine au 7ème siècle compare chaque page de la Bible au foyer d’une cheminée rempli de braises encore chaudes, certaines paraissent éteintes, d’autres s’illuminent au moindre souffle. Ainsi les mots et les phrases d’un texte biblique : certains ne s’éclairent pas mais d’autres scintillent pour nous et peuvent même nous brûler, tout dépend de l’action du souffle, c’est-à-dire de l’Esprit-Saint qui va sensibiliser notre cœur et nous faire reconnaître ce que Dieu nous dit personnellement. La Parole de Dieu devient appel personnel, rencontre.
Si je mets la Bible dans ma vie, je découvre peu à peu que ma vie est dans la Bible. En lisant la Genèse, je peux mettre dans la marge, à certains endroits précis, un hashtag « #JesuisAbraham », en lisant l’exode, le hashtag « #JesuisMoïse », etc.

Et si la Parole de Dieu parlait aussi de moi ? …comme le livre que sainte Odile tient dans la main, ce livre sur lequel se dessinent des yeux : c’est la Parole de Dieu qui me lit plus que je ne la lis.

Odile de Hohenbourg — Wikipédia


Finalement notre meilleure technique de lecture ne se trouve peut-être pas où l’on pense : le plus efficace, c’est notre vulnérabilité. Le plus fort c’est d’apprendre à se laisser toucher, provoquer, surprendre, par les mots de la Sainte Ecriture.
Jacob a gagné le mystérieux combat contre Dieu en se laissant blesser par lui. Puissions-nous vivre souvent cette expérience où « le glaive de la Parole de Dieu » nous blesse et nous touche à cette profondeur qu’aucune autre parole n’atteint.


Amen

La coupe que je vais boire, vous la boirez…

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 10, 35-45)

En ce temps-là,
Jacques et Jean, les fils de Zébédée,
s’approchent de Jésus et lui disent :
« Maître, ce que nous allons te demander,
nous voudrions que tu le fasses pour nous. »
Il leur dit :
« Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent :
« Donne-nous de siéger,
l’un à ta droite et l’autre à ta gauche,
dans ta gloire. »
Jésus leur dit :
« Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire,
être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui dirent :
« Nous le pouvons. »
Jésus leur dit :
« La coupe que je vais boire, vous la boirez ;
et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche,
ce n’est pas à moi de l’accorder ;
il y a ceux pour qui cela est préparé. »

Les dix autres, qui avaient entendu,
se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean.
Jésus les appela et leur dit :
« Vous le savez :
ceux que l’on regarde comme chefs des nations
les commandent en maîtres ;
les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi.
Celui qui veut devenir grand parmi vous
sera votre serviteur.
Celui qui veut être parmi vous le premier
sera l’esclave de tous :
car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi,
mais pour servir,
et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

COMMENTAIRE

« Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir… »

Pourquoi y-a-t-il plus de bonheur à donner qu’à recevoir ? Qu’est-ce qu’on y gagne ? C’est une réalité dont nous faisons tous l’expérience, et en même temps, il nous est difficile de l’expliquer, mais nous savons tous que nous en retirons un grand bonheur, comme si notre nature était toute orientée vers le don de soi, comme si nous étions faits pour aimer, et nous le sommes. 

C’est ce que nous révèle le Christ en s’offrant pour nous. Aimer c’est notre nature profonde, et c’est cette nature que Jésus est venu guérir, restaurer, en prenant sur lui notre nature humaine, afin que nous puissions nous tourner résolument vers le Père avec lui, comme ces tournesols qui se tournent toujours en direction du soleil où qu’il soit…

L’être humain a comme mission de donner un fruit unique dans la création, c’est le fruit de l’amour, et c’est pourquoi l’existence du prochain est tellement central dans la foi chrétienne. Le prochain est ce lieu où Dieu habite. Chacun de nous est porteur des richesses insondables de Dieu et notre communauté de vie en société et en Église a pour but de nous apprendre à nous donner les uns aux autres ces richesses, à les découvrir et à les contempler ensemble, car chaque personne est une part précieuse du mystère de la vie. Chacun de nous a un rôle unique à jouer dans le dévoilement de ce mystère, tous, sans exception, d’où l’importance des plus petits, des plus pauvres, ayant d’autant plus besoin d’être protégés et soutenus parce que leur vie est plus menacée.

Quand on s’ouvre à ce mystère que Jésus est venu nous révéler, le prochain devient alors à nos yeux, ce qu’il est aux yeux de Dieu : un autre soi-même, un proche, précieux, irremplaçable, au service duquel nous sommes invités à nous mettre au nom même de cet amour, de cet esprit que Jésus a déposé en nos cœurs.

En Jésus Christ, nous sommes appelés à une participation à l’amour de Dieu pour cette terre comme Jésus l’a vécue, et c’est là que la proximité au prochain atteint des sommets inégalés. Sur la route de l’éternité je ne puis abandonner mon prochain, fut-il mon ennemi, car il est un autre moi-même, Dieu me le donne comme frère, comme sœur, et en lui, comme le disait Maurice Zundel, « nous avons la garde de l’Autre ». C’est là le message radical et insurpassable, impraticable à vue humaine, de l’évangile de Jésus-Christ.

Fr. Yves Bériault, o.p.
Dominicain. Ordre des prêcheurs

15 octobre

Ste Thérèse d’Avila

DOCTEUR DE L’ÉGLISE († 1582)

Fête le 15 Octobre

Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.

Dès l’âge le plus tendre, un fait révéla ce qu’elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu’elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel.

Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l’âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d’une statue de Marie et la supplia de l’accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.

Cependant sa ferveur eut un moment d’arrêt. De vaines lectures, la société d’une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l’encourager, lui montra un jour la place qu’elle eût occupée en enfer, si elle s’était attachée au monde.

Elle devint la réformatrice de l’Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.

Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l’amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.

Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieurLe Chemin de la perfectionLes ExclamationsLes Fondations.

En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu’elle est en train d’effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l’Église » et « L’heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyions ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l’Église tout entière.

Thérèse d’Avila a été béatifiée par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623) ; elle est proclamée « Docteur de l’Église » par le pape saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) en 1970.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape Benoît XVI :
>>> Sainte Thérèse d’Avila  
[AllemandAnglaisCroateEspagnolFrançaisItalienPortugais]

Pour lire ou télécharger les Œuvres :
>>> Autobiographie (écrite par elle-même)
>>> Le chemin de la perfection
>>> Le Château Intérieur

Repris de l’Evangile au Quotidien

https://levangileauquotidien.org/FR

Emily Dickinson — from catalinafrancoblog

Emily Dickinson, ”Durerile se înseamnă – Chi più sofferse la tribolazione – Of tribulation these are they”

Durerile se înseamnă

Prin vestmânt alb;

Hainele cu paiete

Desemnează învingătorii,

Un rang mai mic.

Cu toții înving – dar cel

De mai multe ori biruind

Poartă doar neaua,

Nici o podoabă, doar frunze de laur.

Predarea e necunoscută

Într-un loc mai înalt;

Înfrângerea-i chin depășit

Amintind – precum mila

Pe […]

— catalinafrancoblog