Homélie pour le 17e Dimanche (C) — Spiritualité 2000

Ce jour-là, Jésus s’était arrêté pour prier. On s’arrête toujours pour prier. On se pose. On se dépose. On se repose en Dieu. « Jésus était en prière en un certain lieu », précise l’évangéliste.

Homélie pour le 17e Dimanche (C) — Spiritualité 2000

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,1-13.

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»
Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Julienne de Norwich (1342-après 1416)
recluse anglaise
Révélations de l’amour divin, ch. 41 (trad. Evangelizo.org d’après le texte original)

« Frappez, la porte vous sera ouverte »

Notre Seigneur m’a fait une révélation sur la prière. J’ai vu qu’elle repose sur deux conditions : la rectitude et une confiance ferme. Très souvent, notre confiance n’est pas totale. Nous ne sommes pas sûrs que Dieu nous écoute, car nous pensons que nous en sommes indignes et d’ailleurs nous ne ressentons rien. Nous sommes souvent aussi secs et stériles après notre prière qu’avant. Notre faiblesse vient de ce sentiment de notre sottise, comme je l’ai moi-même éprouvé. Tout cela, notre Seigneur me l’a présenté soudain à l’esprit et m’a dit : « Je suis l’origine de ta supplication. D’abord, c’est moi qui veux te faire ce don, puis je fais en sorte que toi tu le veuilles aussi. Je t’incite à implorer, et tu implores : comment alors serait-il possible que tu n’obtiennes pas ce que tu demandes ? »
Notre bon Seigneur m’a donné ainsi un grand réconfort. (…) Lorsqu’il a dit : « Et tu implores », il m’a montré le grand plaisir que lui cause notre supplication et la récompense infinie qu’il nous accordera en réponse à notre prière. Quand il a déclaré : « Comment serait-il possible que tu n’obtiennes pas ? », il en parle comme d’une impossibilité, car il est complètement impossible que nous ne recevions pas la grâce et la miséricorde lorsque nous les demandons. En effet, tout ce que notre Seigneur nous fait implorer, il l’a ordonné pour nous de toute éternité. Par là, nous pouvons voir que ce n’est pas notre supplication qui est la cause de la bonté qu’il nous témoigne (…) : « J’en suis l’origine »…
La prière est un acte délibéré, vrai et persévérant de notre âme, qui s’unit et s’attache à la volonté de notre Seigneur, par l’opération douce et secrète du Saint-Esprit. Notre Seigneur lui-même reçoit d’abord notre prière, me semble-t-il ; il la prend avec une grande reconnaissance et une grande joie, et il l’emporte en plein ciel et la dépose dans un trésor où elle ne périra jamais. Elle est là devant Dieu et tous ses saints, continuellement reçue, continuellement nous aidant dans nos besoins. Et quand nous entrerons dans la béatitude, elle nous sera rendue, contribuant à notre joie, avec des remerciements infinis et glorieux de la part de Dieu.

„Faites ceci en mémoire de Moi”

Deux paragraphes de la lettre apostolique du pape François sur la célébration eucharistique

7. Le contenu du Pain rompu est la croix de Jésus, son sacrifice d’obéissance par amour pour le Père. Si nous n’avions pas eu la dernière Cène, c’est-à-dire si nous n’avions pas eu l’anticipation rituelle de sa mort, nous n’aurions jamais pu saisir comment l’exécution de sa condamnation à mort a pu être l’acte d’un culte parfait, agréable au Père, le seul véritable acte de culte. Quelques heures seulement après la Cène, les Apôtres auraient pu voir dans la croix de Jésus, s’ils avaient pu en supporter le poids, ce que signifiait pour Jésus de dire : « corps offert », « sang versé ». C’est de cela que nous faisons mémoire dans chaque Eucharistie. Lorsque le Ressuscité revient d’entre les morts pour rompre le pain pour les disciples d’Emmaüs, et pour ses disciples qui étaient retournés pêcher des poissons et non des hommes sur la mer de Galilée, ce geste de rompre le pain leur ouvre les yeux. Il les guérit de l’aveuglement infligé par l’horreur de la croix, et les rend capables de « voir » le Ressuscité, de croire en la Résurrection.

8. Si nous étions arrivés d’une manière ou d’une autre à Jérusalem après la Pentecôte et que nous avions ressenti le désir non seulement d’avoir des informations sur Jésus de Nazareth, mais plutôt le désir de pouvoir encore le rencontrer, nous n’aurions eu d’autre possibilité que celle de rechercher ses disciples pour entendre ses paroles et voir ses gestes, plus vivants que jamais. Nous n’aurions pas d’autre possibilité de vraie rencontre avec Lui que celle de la communauté qui célèbre. C’est pourquoi l’Église a toujours protégé comme son trésor le plus précieux le commandement du Seigneur : « Faites ceci en mémoire de moi ».

9. Dès le début, l’Église était consciente qu’il ne s’agissait pas d’une représentation, aussi sacrée soit-elle, de la Cène du Seigneur. Cela n’aurait eu aucun sens, et personne n’aurait pu penser à « mettre en scène » — surtout devant les yeux de Marie, la Mère du Seigneur — ce moment le plus élevé de la vie du Maître. Dès le début, l’Église avait compris, éclairée par l’Esprit Saint, que ce qui était visible en Jésus, ce qui pouvait être vu avec les yeux et touché avec les mains, ses paroles et ses gestes, le caractère concret du Verbe incarné, tout de Lui était passé dans la célébration des sacrements. 

Papa Francisc: „a prezida Euharistia înseamnă a fi cufundaţi în cuptorul iubirii lui Dumnezeu”

Papa Francisc despre celebrarea Sfintei Euharistii

O scrisoare apostolică despre liturgie adresată poporului lui Dumnezeu, pentru a aminti semnificaţia profundă a celebrării euharistice aşa cum a reieşit din Conciliu şi pentru a invita la formarea liturgică. Papa Francisc publică Desiderio desideravi, care cu cele 65 de paragrafe ale sale reelaborează rezultatele adunării plenare a Dicasterului pentru Cultul Divin din februarie 2019 şi urmează după motu proprio Traditiones custodes, reafirmând importanţa comuniunii ecleziale în jurul ritului provenit din reforma liturgică post-conciliară.

Nu este vorba de o nouă instrucţiune sau de un directoriu cu norme specifice, ci mai degrabă de o meditaţie pentru a înţelege frumuseţea celebrării liturgice şi rolul său în evanghelizare. Şi se încheie cu un apel: „Să abandonăm polemicile pentru a asculta împreună ce anume spune Bisericii Duhul, să păstrăm comuniunea, să continuăm să ne uimim faţă de frumuseţea liturgiei” (nr. 65).

Credinţa creştină, scrie Papa Francisc, ori este întâlnire cu Isus viu, ori nu este. Şi „liturgia ne garantează posibilitatea acestei întâlniri. Nouă nu ne este de folos o amintire vagă a Ultimei Cine: noi avem nevoie să fim prezenţi la Cina aceea”.

Amintind importanţa constituţiei Sacrosanctum Concilium al Conciliului al II-lea din Vatican, care a dus la redescoperirea înţelegerii teologice a liturgiei, papa adaugă: „Aş vrea ca frumuseţea celebrării creştine şi a consecinţelor sale necesare în viaţa Bisericii, să nu fie deformată de o înţelegere superficială şi reductivă a valorii sale sau, şi mai rău, de o instrumentalizare a sa în slujba vreunei viziuni ideologice, oricare ar fi ea” (nr. 16)

„Citându-l pe teologul Romano Guardini, foarte prezent în scrisoarea apostolică, Papa Francisc afirmă că, fără formare liturgică, „reformele în rit şi în text nu ajută mult” (nr. 34). Insistă asupra importanţei formării, înainte de toate în seminarii: „O planificare liturgico-sapienţială a formării teologice în seminarii ar avea cu siguranţă şi efecte pozitive în acţiunea pastorală.

Nu există aspect al vieţii ecleziale care să nu găsească în ea culmea sa şi izvorul său. Pastoraţia de ansamblu, organică, integrată, mai mult decât să fie rezultatul unor programe elaborate este consecinţa punerii în centrul vieţii comunităţii celebrarea euharistică duminicală, fundament al comuniunii. Înţelegerea teologică a liturgiei nu permite în niciun mod de a înţelege aceste cuvinte ca şi cum totul s-ar reduce la aspectul cultual.

O celebrare care nu evanghelizează nu este autentică, aşa cum nu este autentică o vestire care nu duce la întâlnirea cu Cel Înviat în celebrare: după aceea, ambele, fără mărturia carităţii, sunt ca o aramă care sună sau ca un chimval care zăngăneşte” (nr. 37).

Este important, mai explică papa, să se educe la înţelegerea simbolurilor, tot mai dificilă pentru omul modern. Un mod pentru a face asta „este cu siguranţă acela de a avea grijă de arta de a celebra”, care „nu poate fi redusă numai la respectarea unui aparat de rubrici şi nici nu poate fi gândită ca o fantezistă – uneori sălbatică – creativitate fără reguli. Ritul este în sine însuşi normă şi norma nu este niciodată scop în sine, ci este mereu în slujba realităţii mai înalte pe care vrea s-o păzească” (nr. 48).

Arta de a celebra nu se învaţă „pentru că se frecventează un curs de public speaking sau de tehnici de comunicare convingătoare”, este nevoie de „o dedicare diligentă pentru celebrare lăsând ca însăşi celebrarea să ne transmită arta sa” (nr. 50). Şi „între gesturile rituale care aparţin întregii adunări ocupă un loc de importanţă absolută tăcerea”, care „mişcă la căinţă şi la dorinţa de convertire; trezeşte ascultarea cuvântului şi rugăciunea; dispune la adorarea trupului şi sângelui lui Cristos” (nr. 52).”

http://ercis.ro/actualitate/viata.asp?id=202206102

Fragment din prezentarea scrisorii apostolice Desiderio Desideravi (După Vatican News, 29 iunie 2022)

Traducere de pr. Mihai Pătraşcu

Din adâncuri Te-am chemat, Adonai

„O Dumnezeule veşnic, fii binecuvântat.

Pace tuturor oamenilor de rea voinţă! Să tacă orice răzbunare, orice chemare la pedepsirea vinovaţilor şi la plata greşelilor… Crimele au întrecut orice măsură, orice putere de a înţelege. Prea mulţi martiri…

De aceea, Doamne, nu le pune suferinţa pe cântarul dreptăţii Tale, şi nu pune în socoteala călăilor tot ce au săvârşit, căci nota de plată ar fi cumplit de ridicată. Să fie făcuţi să plătească altfel.

Înscrie în folosul celor care au executat, denunţat, trădat, a tuturor oamenilor de rea voinţă,

curajul, puterea sufletească a celorlalţi, demnitatea lor, lupta pe care au purtat-o neîncetat cu sine şi nădejdea lor de neînvins, zâmbetul lor care a şters lacrimi, iubirea lor, inimile lor zdrobite care au rămas neclintite în încredere până şi în pragul morţii, da, până şi în clipele în care slăbiciunea era cea mai mare…

Fie toate acestea puse înaintea Ta, Doamne, pentru iertarea păcatelor, preţ scump plătit pentru ca dreptatea să învingă: dăruieşte-ne să se reţină binele, iar nu răul! Să rămânem în amintirea călăilor noştri nu ca victime, nu ca un coşmar, nu ca nişte fantome lipite de paşii lor, ci ca un sprijin în lupta lor cu propriile patimi criminale, spre ca să se potolească furia lor. Nu cerem nimic altceva pentru ei. Iar atunci când toate se vor fi săvârşit, dă-ne nouă să trăim ca oameni printre oameni, şi readu pacea pe sărmanul nostru pământ. Pace pentru oamenii de bună-voinţă, şi pace tuturor celorlalţi.”

(Rugăciune anonimă, scrisă în idiş, găsită la Auschwitz-Birkenau).§


§ Text aflat în arhivele unui lagar de concentrare german si publicat de Suddeutsche Zeitung.

Le saint du 11 juillet: Benoît de Nursie

Saint Benoît, patron de l’Europe

Le 21 mars 547 meurt saint Benoît de Nursie, un moine italien né 67 ans plus tôt dans la pire période des invasions barbares. On lui doit la redécouverte de la culture antique et la règle monastique dite « bénédictine » qui va valoriser le travail dans toutes les couches de la société.

Un moine d’exception

Après des études de droit à Rome, Benoît se retire dans une grotte pour prier et pratiquer l’ascèse mais sa réputation de sainteté lui vaut d’être rejoint par d’autres ermites.

Benoît rassemble ses compagnons dans les ruines d’une forteresse, sur le mont Cassin, entre Naples et Rome. Puis il édicte pour eux une règle très simple, en 73 chapitres courts et un prologue.

À la différence des règles en usage dans les monastères orientaux, la sienne combine la prière, le travail et la tempérance dans un climat d’équilibre et de paix. « Ora et labora » (prier et travailler) était sa devise.

Le travail lui-même doit se partager entre les tâches intellectuelles (instruction, étude et copie des textes anciens…) et les tâches ordinaires (travaux ménagers, artisanaux ou agricoles).

Une règle à vocation universelle

La règle de saint Benoît de Nursie est reprise deux siècles plus tard, sous le règne de Charlemagne, par saint Benoît d’Aniane, fondateur de plusieurs monastères en pays franc. En 817, au concile d’Aix-la-Chapelle, l’empereur Louis le Pieux, fils et successeur de Charlemagne, l’impose à tous les monastères de son empire.

Cette règle dite « bénédictine » va contribuer d’une manière décisive au renouveau de la chrétienté occidentale en invitant les moines à redécouvrir l’héritage de l’Antiquité et surtout en valorisant le travail manuel.

https://www.herodote.net/21_mars_547-evenement-5470321.php


Je voudrais parler aujourd’hui de saint Benoît, fondateur du monachisme occidental et aussi patron de mon pontificat. Je commence par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrit à propos de saint Benoît : « L’homme de Dieu qui brilla sur cette terre par de si nombreux miracles, ne brilla pas moins par l’éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine » (Dial. II, 36). Telles sont les paroles que ce grand pape a écrit en l’an 592 ; le saint moine était mort à peine cinquante ans auparavant et il était encore vivant dans la mémoire des personnes et en particulier dans l’ordre religieux florissant qu’il avait fondé. Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne. (…)

Entre le cinquième et le sixième siècle, le monde était bouleversé par une terrible crise des valeurs et des institutions, causée par la chute de l’Empire romain, par l’invasion des nouveaux peuples et par la décadence des mœurs. En présentant saint Benoît comme un « astre lumineux », Grégoire voulait indiquer dans cette situation terrible, précisément ici dans cette ville de Rome, l’issue de la « nuit obscure de l’histoire » (Jean-Paul II). De fait, l’œuvre du saint et en particulier sa Règle se sont révélées porteuses d’un authentique ferment spirituel qui a transformé le visage de l’Europe au cours des siècles, bien au-delà des frontières de sa patrie et de son temps, suscitant après la chute de l’unité politique créée par l’empire romain une nouvelle unité spirituelle et culturelle, celle de la foi chrétienne partagée par les peuples du continent. C’est précisément ainsi qu’est née la réalité que nous appelons « Europe ».

Benoît XVI
pape de 2005 à 2013
Audience générale du 09/04/08 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

Pas un moineau…

BLOGUL UNEI BUNICI

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu10,24-33.

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison.
Ne craignez donc pas ces gens-là; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou? Or, pas…

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A grateful Christian pays tribute to Thich Nhat Hanh

By Roland Ashby

I am eternally grateful to Thich Nhat Hanh, the Vietnamese Zen master who died on 22 January at the age of 95. His simple meditation practices have greatly enriched my understanding of my own Christian faith.

For many years I have incorporated this simple breathing practice and mantra into my daily routine, particularly when walking or driving, and in moments of anxiety or stress:

Breathing in, I calm my body.
Breathing out, I smile.
Dwelling in the present moment,
I know this is a wonderful moment
[1]

It puts into practice St Paul’s exhortation to “Rejoice always, pray without ceasing; in everything give thanks.” (1 Thess. 5:16-18)

Thich Nhat Hanh’s walking meditations have also awakened me to the heaven that is here and now. In the very first step we take when we walk, he says we can enter the “the pure land, the kingdom of God, the here and now”, by breathing and smiling mindfully, and giving our full attention to what is around us, letting go of all thoughts of the past and future. Giving our complete attention to simply being, and our deep connectedness to the earth and all other beings.

And in this pure, unmediated attention springs up a simple awareness of joy, gratitude, love and peace. Heaven indeed!

Thich Nhat Hanh’s meditations awaken us to the gift and miracle of the world around us. For example, in the Tangerine Meditation, he describes how he gave a group of children tangerines to eat and invited them to meditate on their tangerine:

We each looked at our tangerine, and the children were invited to meditate on its origins. They saw not only their tangerine, but also its mother, the tangerine tree. With some guidance, they began to visualise the blossoms in the sunshine and in the rain. Then they saw petals falling down and the tiny green fruit appear. The sunshine and the rain continued, and the tiny tangerine grew. Now someone has picked it, and the tangerine is here. After seeing this, each child was invited to peel the tangerine slowly, noticing the mist and the fragrance of the tangerine, and then bring it up to his or her mouth and have a mindful bite, in full awareness of the texture and taste of the fruit and the juice coming out…  You can see everything in the universe in one tangerine. When you peel it and smell it, it’s wonderful. You can take your time eating a tangerine and be very happy.[2] 

Here is surely a description of life in the Garden of Eden, and how we are intended to enjoy and delight in creation. Christians must recapture this sense of wonder, says Esther de Waal, if they are to awaken to the divine presence in creation.[3] Living mindfully in this way is to be present to God’s presence, to experience the sacrament of the present moment, says Brian Pierce OP.[4]

The Tangerine Meditation also recalls the story of when St Francis of Assisi asked the Almond Tree in winter to show him a sign of God’s presence. The tree suddenly burst into blossom.

Returning to your true self

Thich Nhat Hanh stresses that for him there is another vital element to meditation. Meditation is also about returning to “yourself,” your true self. By this he does not mean the thinking self, the self of Cogito, “I think”; or the self that we normally associate with our constant stream of thoughts, perceptions and emotions; or the identity or personality we project in our daily lives. This is the non-self, the self subject to constant change, of impermanence. [5]

To find yourself, your true self, you must go beyond the non-self. Thich Nhat Hanh tells a well known Zen story in which the Buddha held up a flower before a large audience of Buddhist monks and nuns, and did not speak for some time. Eventually he smiled, because one monk, Mahakashyapa, smiled at him and the flower. The Buddha said, “I have a treasure of insight, and I have transmitted it to Mahakashyapa.” [6]

For Thich Nhat Hanh the story means that if you really want to see the flower you must stop thinking and be yourself. “If you keep thinking, you miss the flower. The person who was not thinking, who was just himself, was able to encounter the flower in depth, and he smiled.”[7] He adds:

That is the problem of life. If we are not fully ourselves, truly in the present moment, we miss everything. When a child presents himself to you with his smile, if you are not really there – thinking about the future or the past, or preoccupied with other problems – then the child is not really there for you. The technique of being alive is to go back to yourself (my emphasis) in order for the child to appear like a marvellous reality. Then you can see him smile and you can embrace him in your arms.[8]

Meeting of East and West

In a mini-thesis I wrote for my Master’s degree in theology, I compared Thich Nhat Hanh’s understanding of meditation with Trappist monk Thomas Merton’s Christian understanding of contemplation.

They met only once – on 26 May, 1966 – at the Abbey of Our Lady of Gethsemani, Merton’s monastery in Kentucky, USA. The meeting had been organised by an international pacifist organisation to which they both belonged. Thich Nhat Hanh had come to America to speak out against the Vietnam War.

In their private meeting, which lasted only a few hours, Merton the Trappist monk and Thich Nhat Hanh the Vietnamese Zen Buddhist monk formed a spiritual bond which would lead Merton to describe Thich Nhat Hanh as “my brother,” and write that Thich Nhat Hanh “is first of all a true monk; very quiet, gentle, modest, humble, and you can see his Zen has worked.”[9]

Thich Nhat Hanh was also impressed with Merton. He later recalled, “When we talked I told him a few things, and he understood the things I didn’t tell him.” He also observed that Merton had a “capacity for dialogue,” made possible by a good understanding of Buddhism. [10] At one point in the meeting, Merton recited one of Gethsemani’s daily offices, to which Thich Nhat Hanh responded with a Buddhist chant in Vietnamese. It was a “charismatic moment,” a witness later recalls. “The beauty of the moment was the clear evidence that both were deeply and profoundly informed of the other’s culture.” [11] 

There is no doubt that Thich Nhat Hanh’s understanding of meditation resonates with Merton’s definition of contemplation: that it is something which evokes wonder, awe and gratitude. These are also the effects of encountering the flower “in depth” and seeing the “marvellous reality” of the child.

Zen consciousness

The key to awakening to this consciousness Thich Nhat Hanh says is being yourself: going beyond what the non-self tells us and discovering a level of consciousness which is free of concepts and images and in which there is “no distinction between subject and object, no evaluation and no discrimination.”[12]

Merton quotes Zen master Zenkei Shibayma, who compares this Zen consciousness to a mirror:

The mirror is thoroughly egoless and mindless. If a flower comes it reflects a flower, if a bird comes it reflects a bird. It shows a beautiful object as beautiful, an ugly object as ugly. Everything is revealed as it is. There is no discriminating mind or self-consciousness on the part of the mirror…[13]

The Zen consciousness does not distinguish, categorise or judge. When the mind does this it is “superimposing something else on the pure mirror” and filtering the light through a system as if this will improve the light.”[14]

The importance of Metta – universal love or loving kindness

The key to Zen consciousness is also love. Giving our total attention to the flower or the child is an act of selfless love. In fact when we are “in love” that is precisely what we are doing – giving our total selfless attention to the other person, being completely absorbed in the other person.

In Buddhism, Metta, Pali for universal love or loving kindness, is one of the four elements of true love, otherwise known as the four Brahma or Divine Abodes (Brahmaviharas), or Sublime States, or four Immeasurable Minds – immeasurable because they keep growing if you practise them.[15] The other three elements are compassion, joy and equanimity (which does not mean indifference, but rather “non-attachment, non-discrimination, even-mindedness, or letting go.” [16])

Thich Nhat Hanh’s example of seeing the “marvellous reality of the child” is reminiscent of Jesus’ response to the disciples when they were arguing about which of them was to be the greatest. He showed them a little child, whom he embraced, and told them if they wanted to enter the kingdom of Heaven they had to be like a child. (Mark 9:33-37; 10:13-16) Jesus clearly saw the child’s “marvellous reality” – innocence, purity, simplicity, trust, love, joy, hope, beauty, truth – with a Zen-like consciousness.

For Merton, the contemplative consciousness is a consciousness primarily and supremely of love, and seeing such marvellous reality and encountering it in depth is seeing within the seeing of the one who is love. Indeed, for Merton, to come back to yourself, your true self, is the act of allowing God’s self to act through you, to be at one with God, who is love. The ‘Who’ is important to Merton, because for him there is a profound sense of God as person; and that in pure contemplation we are in union with Christ himself.

Thich Nhat Hanh explains that Buddhism is not against God, but against “notions of God that are mere mental constructions that do not correspond to reality, notions that prevent us from developing and touching ultimate reality.”[17] Love and compassion are central to Zen consciousness, which is essentially the practice of mindfulness. This is a deep attentiveness to whatever we are doing in the present moment, whether it’s drinking tea or simply breathing, sitting or walking. Giving deep attention is an act of love.

Mindfulness and the Holy Spirit

According to Thich Nhat Hanh, mindfulness is not something we do on our own. He suggests that it comes from another source. “Mindfulness is a kind of light that shines upon all your thoughts, all your feelings, all your actions, and all your words. Mindfulness is the Buddha. Mindfulness is the equivalent of the Holy Spirit, the energy of God.”[18]

The Holy Spirit, Thich Nhat Hanh says, is “the presence of mindfulness, understanding and love, the energy that animates Jesus and helps us recognise the living Christ.”[19] This is the love described in First Corinthians, which he says is “very close to the teachings of love and compassion in Buddhism.” “Love has no limits. Love never ends. Love is reborn and reborn and reborn. The love and care of the Christ is reborn in each one of us, as is the love of the Buddha.”[20]

The very nature of love is to love, to express itself in loving relationship, and Thich Nhat Hanh suggests that love is not just the animating force of mindfulness, it is the love of Christ and the Buddha being reborn in us.  

 You can see Thich Nhat Hanh talking about walking meditation here:
https://www.youtube.com/watch?v=YSOKte6TeMI

[1] Thich Nhat Hanh, Peace is Every Step. London: Rider, 1991. 10

[2] Ibid., 22

[3] This is the main theme of her book Lost in Wonder – Rediscovering the Spiritual Art of Attentiveness. Melbourne: John Garratt Publishing, 2003.

[4] Pierce, Brian J. We Walk the Path Together – Learning from Thich Nhat Hanh & Meister Eckhart. Maryknoll, New York: Orbis Books, 2005. 73

[5] Thich Nhat Hanh. Going Home – Jesus and Buddha as Brothers. London: Rider, 1999.

Psalmi/Salmi/Salmos/Psalms/ Psaumes

00: Psalm 22/23

O Senhor é o meu pastor; de nada terei falta.
Em verdes pastagens me faz repousar e me conduz a águas tranqüilas;
restaura-me o vigor. Guia-me nas veredas da justiça por amor do seu nome.
Mesmo quando eu andar por um vale de trevas e morte, não temerei perigo algum, pois tu estás comigo; a tua vara e o teu cajado me protegem.
Preparas um banquete para mim à vista dos meus inimigos. Tu me honras, ungindo a minha cabeça com óleo e fazendo transbordar o meu cálice.
Sei que a bondade e a fidelidade me acompanharão todos os dias da minha vida, e voltarei à casa do Senhor enquanto eu viver.

Româna

Psalmul 22

1.Domnul mă paşte şi nimic nu-mi va lipsi.
2.La loc de păşune, acolo m-a sălăşluit; la apa odihnei m-a hrănit.
3.Sufletul meu l-a întors, povăţuitu-m-a pe căile dreptăţii, pentru numele Lui.
4.Că de voi şi umbla în mijlocul morţii, nu mă voi teme de rele; că Tu cu mine eşti.
5.Toiagul Tău şi varga Ta, acestea m-au mângâiat.
6.Gătit-ai masă înaintea mea, împotriva celor ce mă necăjesc; uns-ai cu untdelemn capul meu şi paharul Tău este adăpându-mă ca un puternic.
7.Şi mila Ta mă va urma în toate zilele vieţii mele, ca să locuiesc în casa Domnului, întru lungime de zile.