A Summary

Richard Rohr’s Daily Meditations

From the Center for Action and Contemplation

Week Thirty-Three Summary and Practice

Suffering

August 14–August 19, 2022 

Sunday
Love and suffering are part of most human lives. Without any doubt, they are the primary spiritual teachers more than any Bible, church, minister, sacrament, or theologian. —Richard Rohr

Monday
Suffering can lead us in either of two directions: it can make us very bitter and cause us to shut down, or it can make us wise, compassionate, and utterly open, either because our hearts have been softened, or perhaps because we feel as though we have nothing more to lose. —Richard Rohr

Tuesday
To “let go and let God” is to put yourself into the hands of God, even for just a little while, until the challenges of life are more bearable. —Diana L. Hayes

Wednesday
Right where you are, in the hurt and sorrow, that’s right where the insight is, that’s where the answer is, that’s where the wisdom is. The transformation is there, the rebirth is there. And you’re not alone. —Jacqui Lewis

Thursday
Once we step out of our own way, into the dark and empty vessel of the soul, “an ineffable sweetness” will begin to rise, permeating and nourishing the quiet earth, uncovering a resurrection we never dreamed possible: a dazzling darkness, a radiant night, a revolutionary newness of being. —Mirabai Starr

Friday
Jesus said we must go inside the whale’s belly for a while. Then and only then will we be spit out on a new shore and understand our call, our place, and our purpose. —Richard Rohr

Week Thirty-Three Practice

Lamenting Injustice

In the ancient tradition of lament, this prayer from Latina activist and pastor Rev. Sandra Maria Van Opstal invites us to share with God our heartbreak at the world’s suffering, and ask “How long, O Lord?”

How long, Lord?
How long must we cry out? 
How long must the vulnerable sit silent as bombs, 
     guns, cages, natural disasters threaten lives? 
How long must we hear the agonizing silence of so 
     many in the church? 
How long, Lord?
 
Are you listening? Yes? You do! You do? You do 
     see us! You do hear us!
 
(insert time to ugly cry)

We believe you are at work bringing peace. True 
     peace—flourishing, wholeness, and well-being. . . .

We believe and we feel overwhelmed—sometimes 
     it is hard to believe that you actually care about 
     the injustice and suffering. When we don’t see 
     your work. When we sense the apathy from 
     the church. When we feel small and forget that 
     we were designed to be different and make 
     things different. 

When we feel overwhelmed by darkness in the 
     world—the violence, injustice, poverty, 
     oppression, abuse. 
Give us hope not to be overcome. 
Give us eyes to see your goodness for our world. 
Give us the strength to hold the pain of injustice in 
     our world and faith that it will end. 
Give us courage to be honest with ourselves about 
     why and how we are doing justice.

We believe. So. Empower us to disrupt our broken 
     thinking by learning truth from diverse leaders. 
     Enable us to discover the beauty of justice and 
     inspire action in others. Embolden us to display 
     your goodness in the world. . . .  

« Rejetez toute division »

De la lettre aux Corinthiens de saint Clément de Rome

Il est écrit : « Attachez-vous aux hommes saints, car ceux qui s’attachent à eux deviennent saints. » Et il est écrit ailleurs : Avec l’homme sans reproche tu seras sans reproche, avec l’ami tu seras un ami, et avec l’homme fourbe tu agiras avec ruse. Attachons-nous donc aux hommes sans reproche et aux justes, car ce sont eux les amis de Dieu. Pourquoi des disputes, des colères, des divisions, des scissions et la guerre parmi vous ? N’avons-nous pas un seul Dieu, un seul Christ, un seul Esprit de grâce répandu sur nous, et une seule vocation dans le Christ? Pourquoi écarteler et déchirer les membres du Christ, pourquoi nous révolter contre notre propre corps, et en arriver à une telle démence : oublier que nous sommes membres les uns des autres ?

Rappelez-vous les paroles de Jésus notre Seigneur. Car il a dit : Malheureux cet homme-là ! Il aurait mieux valu pour lui n’être pas né que d’entraîner au mal un seul de mes élus, il serait meilleur pour lui qu’on lui attache une meule au cou et qu’on l’engloutisse dans la mer que de détourner un seul de mes élus. Vos scissions en ont détourné beaucoup, elles en ont jeté beaucoup dans le découragement, beaucoup dans le doute, et nous tous dans le chagrin. Et votre désaccord se prolonge !

Reprenez la lettre du bienheureux Apôtre Paul. Que vous a-t-il écrit en premier, au commencement de l’évangélisation ? Vraiment, c’est sous l’inspiration de l’Esprit qu’il vous a envoyé une lettre parlant de lui-même, de Céphas et d’Apollos, car à cette époque déjà vous formiez des partis. Mais cette partisanerie était alors pour vous une moindre faute, car vous étiez partisans en vous attachant à des Apôtres autorisés ou à des hommes approuvés par eux.

Faisons donc disparaître cela au plus vite, jetons-nous aux pieds du Maître, supplions-le avec larmes pour qu’il nous prenne en pitié, nous réconcilie et nous rétablisse dans la noble et sainte pratique de l’amour fraternel. La porte de la justice ouverte sur la vie, c’est celle-là, ainsi qu’il est écrit : Ouvrez-moi les portes de la justice ; j’y entrerai pour louer le Seigneur. C’est ici la porte du Seigneur ; les justes y entreront. Beaucoup de portes sont ouvertes, mais la porte de la justice est celle du Christ. Bienheureux tous ceux qui y sont entrés et qui dirigent leur marche dans la sainteté et la justice ; ils accomplissent tout sans connaître de trouble. Quelqu’un est-il fidèle, capable d’exposer la connaissance, assez sage pour discerner les discours, pur dans ses actions ? Il doit être d’autant plus humble qu’il est jugé plus grand, et il doit chercher l’utilité commune de tous, et non son propre intérêt.

„Que la sagesse donc se bâtisse une maison…”

De saint Bernard de Clairvaux, fêté le 20 août



Traité de la maison intérieure et de l’édification de la conscience

De sept colonnes à élever pour bâtir la maison de la conscience, et d’abord de la bonne volonté, qui est la première.

6. Que la Sagesse donc se bâtisse une maison : qu’elle dresse sept colonnes pour supporter tout l’édifice.

La conscience est la maison les colonnes sont la bonne volonté, la mémoire, c’est-à-dire le souvenir des bienfaits de Dieu : le cœur pur, l’esprit libre, l’esprit droit, la pensée dévote, la raison éclairée.

Qu’on élève d’abord la colonne qui est la première. Car entre tous les dons du Seigneur qui paraissent se rapporter au salut de l’homme, le bien premier et principal, c’est la bonne volonté par laquelle se rétablit en nous l’empreinte de la ressemblance avec Dieu.

Elle est le premier, parce que tout bien débute par la bonne volonté. Elle est le principal, parce que rien n’est donné aux hommes de plus utile que la bonne volonté. Quelque action que fasse l’homme, elle ne peut être bonne, si elle ne procède de la bonne volonté.

Sans bonne volonté il est absolument impossible de se sauver : avec elle, nul ne peut périr. Elle ne peut être donnée à l’homme malgré lui, elle ne peut lui être ravie que s’il y consent. Elle est la volonté de l’homme et la puissance de Dieu. Elle est la volonté de l’homme, parce qu’il dépend de lui de vouloir, voilà pourquoi aussi tout le mérite est dans la volonté.

Autant vous voulez, autant vous méritez. Autant croit en vous la bonne volonté, autant croit votre mérite. Rendez-la donc bien grande, si vous voulez que vos mérites soient considérables. Ainsi Dieu, comme un père très-miséricordieux et très-pieux, a placé le secret de notre rédemption, en ce point que nul ne peut être dans la disette s’il ne le veut.

Aimer, tous les hommes riches ou pauvres, le peuvent, bien que tous ne puissent distribuer également de l’argent. Cependant la volonté n’est pas bonne, si elle n’opère point ce qu’elle peut.

Dormition/Assomption de la Vierge Marie

« Mon esprit exulte en Dieu mon sauveur »

Liturgie latine
Séquence des XIVe – XVe siècles (trad. cf Guéranger et Tournay)
Ô Vierge, Temple de la Trinité, le Dieu de bonté a vu ton humilité ; il t’envoie un messager pour t’apprendre qu’il veut naître de toi. L’ange t’apporte la salutation de la grâce (…), il t’explique, et tu consens, et aussitôt le Roi de gloire s’incarne en toi. Par cette joie, nous t’en prions, rends-nous favorable ce grand Roi. (…)
Ta seconde joie : quand tu as enfanté le Soleil, toi l’étoile (…), cet enfantement ne produit en toi ni changement ni peine. Comme la fleur ne perd pas son éclat en donnant son parfum, ta virginité ne peut rien perdre quand le Créateur daigne naître de toi. Marie, mère de bonté, sois pour nous la voie droite qui nous conduit à ton Fils. (…)
Une étoile t’annonce la troisième joie : celle que tu vois s’arrêter au-dessus de ton fils, pour que les mages l’adorent et lui offrent les richesses variées de la terre (…) Marie, étoile du monde, purifie-nous du péché !
La quatrième joie t’est donnée lorsque le Christ ressuscite d’entre les morts (…) : l’espérance renaît, la mort est chassée. Quelle part tu as à ces merveilles, ô pleine de grâce ! (Lc 1,28) L’ennemi est vaincu (…), l’homme est libéré et il s’élève jusqu’aux cieux. Mère du Créateur, daigne prier assidûment : que par cette joie pascale, après le labeur de cette vie, nous soyons admis aux chœurs du ciel !
Ta cinquième joie : quand tu as vu ton fils monter au ciel, la gloire dont il était entouré te révélait plus que jamais celui dont tu étais la mère, ton propre Créateur. Montant aux cieux, il montrait la voie par où l’homme s’élève aux palais célestes. (…) Par cette nouvelle joie, Marie, fais-nous monter au ciel pour jouir avec toi et ton fils du bonheur éternel ! (…)
C’est le divin Paraclet qui, sous la forme de langues de feu, fortifiant (…)et enflammant les apôtres, t’apporte encore la sixième joie : pour guérir l’homme que la langue avait perdu et purifier son âme du péché. Par la joie de cette visite, prie ton fils, Vierge Marie, d’effacer en nous toute tache pour le jour du jugement.
Le Christ t’a conviée à la septième joie lorsqu’il t’a appelée de ce monde à son séjour céleste, lorsqu’il t’a élevée sur le trône où tu reçois des honneurs incomparables. Une gloire t’entoure plus qu’aucun autre habitant du ciel. (…) Ô Vierge, mère de bonté, fais-nous sentir les effets de ta tendresse. (…) Par ta joie, purifie-nous, conduis-nous à l’allégresse éternelle ! Emmène-nous avec toi dans la joie du paradis. Amen.

Il n’y a pas de plus grand amour…

que de donner sa vie pour ceux qu’on aime

« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68

St Maximilien-Marie Kolbe

St Maximilien-Marie Kolbe

PRÊTRE O.F.M. CONV. ET MARTYR

Fête Le 14 Août

  

Présentation „L’Evangile au quotidien”

Maximilien Kolbe (de son prénom de baptême: Rajmund) naît le 8 janvier 1894 à Zduńska Wola, pas très loin de Łódź, en Pologne. Il était le fils de Jules et Marie Dąbrowska.

Adolescent, il se sentit fasciné par l’idéal de saint François d’Assise et entra au petit séminaire des Franciscains conventuels (dits Cordeliers) de Léopoli.

Après le noviciat, il fut envoyé à Rome, au Collège International de l’ordre, pour y faire ses études ecclésiastiques. En 1915, il fut diplômé en philosophie puis, en 1919, en théologie.

Alors que l’Europe est déchirée par la Première Guerre Mondiale, Maximilien songe à une grande œuvre au service de l’Immaculée pour l’avènement du Royaume du Christ.

Le soir du 16 octobre 1917, il fonde avec quelques compagnons la « Mission de l’Immaculée », qui a pour but la conversion et la sanctification de tous les hommes par l’offrande inconditionnelle à la Vierge Marie.

Il est ordonné prêtre en 1918 et, en 1919, une fois ses études ecclésiastiques terminées, il rentre en Pologne pour commencer à Cracovie un travail d’organisation et d’animation du mouvement de la « Mission de l’Immaculée ».

Comme moyen de liaison entre les adhérents du mouvement, il fonde la revue « Le Chevalier de l’Immaculée ». Cette revue est toujours publiée de nos jours en Pologne.

En 1927, encouragé par la progression importante du nombre de collaborateurs consacrés et de membres de la M.I., il transfère le centre d’édition à Niepokalanów, ou « Cité de l’Immaculée », près de Varsovie, qui accueillera plus de 700 religieux. Ceux-ci se consacreront à évangéliser le monde grâce à l’utilisation des moyens de communication sociale.

En 1930, il part avec quatre autres frères pour le Japon, où il fonde « Mugenzai No Sono », ou « Jardin de l’Immaculée », dans la banlieue de Nagasaki et y imprime une revue mariale. Cette « cité » restera intacte après l’explosion, en 1945, de la bombe atomique sur Nagasaki.

En 1936, il rentre en Pologne, appelé par la croissance de la communauté religieuse et l’expansion de l’activité éditoriale : onze publications, parmi lesquelles un quotidien de grande audience dans les classes populaires : il tire à 228.560 exemplaires, et le « Le Chevalier de l’Immaculée » à un million d’exemplaires.

Le 1er septembre 1939, la Seconde Guerre Mondiale éclate. Niepokalanów est bombardée et saccagée. Les religieux doivent l’abandonner. Les bâtiments sont utilisés comme lieu de premier accueil pour les réfugiés et les militaires.

Le 17 février 1941, le Père Kolbe est arrêté par la Gestapo et incarcéré dans la prison Pawiak de Varsovie. Le 28 mai de la même année, il est déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, où on lui assigna le numéro 16670.

Fin juillet, un prisonnier s’échappa. En guise de représailles, le commandant Fritsch décide de choisir dix compagnons du même bloc et les condamne injustement à mourir de faim et de soif dans le « souterrain de la mort ».

À la stupeur de tous les prisonniers et des nazis eux-mêmes, le père Maximilien sort des rangs et s’offre pour remplacer l’un des condamnés, le jeune sergent polonais François Gajowniczek. De cette manière inattendue et héroïque, le Père Maximilien descend avec les neuf autres prisonniers dans le « souterrain de la mort » où, les uns après les autres, les prisonniers meurent, consolés, assistés et bénis par un saint.

Le 14 août 1941, le Père Kolbe quitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, suite à une injection d’acide phénique. Le jour suivant, son corps fut brûlé dans le four crématoire et ses cendres dispersées au vent.

Maximilien-Marie Kolbe a été élevé à la gloire des autels, le 17 octobre 1971, par saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) et canonisé, le 10 octobre 1982, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Urăști? — Prea târziu te-am iubit…

„Dumnezeu ştie să spună doar Te iubesc!… Dumnezeu nu are cuvinte ca să spună creaţiei sale: Te urăsc! Însă creaţia are cuvinte pentru a-i spune lui Dumnezeu Te urăsc. Într-un anume sens, creaţia e mai puternică decât Dumnezeu. Îl poate urî pe Dumnezeu, de care nu poate fi, la rându-i, urâtă”, citim în lucrarea Simone Weil şi Edith Stein, scrisă […]

Urăști? — Prea târziu te-am iubit…